yin
nom masculin
(mot chinois) Dans la pensée chinoise, un des deux états de la réalité, correspondant par exemple au versant non éclairé d'une montagne, à la passivité, à l'humidité, à la nuit, à la femme, etc. (par opposition à yang).
Principe fondamental de toute la thérapie traditionnelle, la loi du yin-yang détermine l'équilibre du cosmos, et donc de l'homme. Le monde, à toutes les échelles, est une alternance de ces deux états (actif et viril : yang ; passif et féminin : yin) où, cependant, l'un coexiste toujours dans l'autre (la force dans l'inertie, le jour dans la nuit, la chaleur dans le froid, etc.). Selon le principe d'analogie, qui constitue l'autre base de la tradition chinoise, la physiologie humaine doit aussi se conformer à cette loi universelle ; en témoignent le cycle cardiaque ou celui de la respiration. La maladie est alors considérée comme une rupture dans cette harmonie fondamentale. Sachant que la partie rend compte du tout, c'est à travers l'examen du pouls que le médecin détectera s'il y a trop ou pas assez de yang chez le malade ; il choisira ensuite la thérapie la plus adaptée au rétablissement de l'équilibre selon l'ordre suivant : traiter l'esprit ; savoir nourrir le corps ; prescrire des remèdes ; enfin, pratiquer l'acupuncture.
(mot chinois) Dans la pensée chinoise, un des deux états de la réalité, correspondant par exemple au versant non éclairé d'une montagne, à la passivité, à l'humidité, à la nuit, à la femme, etc. (par opposition à yang).
Principe fondamental de toute la thérapie traditionnelle, la loi du yin-yang détermine l'équilibre du cosmos, et donc de l'homme. Le monde, à toutes les échelles, est une alternance de ces deux états (actif et viril : yang ; passif et féminin : yin) où, cependant, l'un coexiste toujours dans l'autre (la force dans l'inertie, le jour dans la nuit, la chaleur dans le froid, etc.). Selon le principe d'analogie, qui constitue l'autre base de la tradition chinoise, la physiologie humaine doit aussi se conformer à cette loi universelle ; en témoignent le cycle cardiaque ou celui de la respiration. La maladie est alors considérée comme une rupture dans cette harmonie fondamentale. Sachant que la partie rend compte du tout, c'est à travers l'examen du pouls que le médecin détectera s'il y a trop ou pas assez de yang chez le malade ; il choisira ensuite la thérapie la plus adaptée au rétablissement de l'équilibre selon l'ordre suivant : traiter l'esprit ; savoir nourrir le corps ; prescrire des remèdes ; enfin, pratiquer l'acupuncture.
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