vidéodisque
nom masculin Disque sur lequel sont enregistrés des programmes audiovisuels qui peuvent être restitués sur un récepteur de télévision à l'aide d'un appareil de lecture approprié.
Un vidéodisque se présente comme un disque de matière plastique de 30 cm de diamètre et 0,15 mm d'épaisseur. Chaque face porte une piste continue, en spirale, matérialisée par une succession de cuvettes microscopiques, de profondeur et de largeur constantes mais de longueur variable (1 à 3 μm). La modulation du signal enregistré correspond aux variations des intervalles successifs séparant les bords des cuvettes. La capacité de stockage de l'information est très importante : chaque centimètre carré gravé contient 100 millions de bits. La lecture se fait par un procédé optique, à l'aide d'un laser de faible puissance dont le faisceau est focalisé sur la surface réfléchissante du disque. Une cellule photoélectrique reçoit le faisceau renvoyé qui est d'intensité différente selon qu'il y a ou non une cuvette. Un dispositif électronique couplé à la cellule transforme ces différences d'éclairement en une suite de signaux qui reconstruisent chaque ligne de l'image. Il existe aussi des vidéodisques dont la lecture s'effectue par contact, à l'aide d'un capteur électromécanique en appui sur le disque et guidé par un sillon. La reproduction d'un vidéodisque se fait par pressage, à partir d'une matrice, comme pour un disque microsillon. Le support de la gravure est un disque de verre épais, recouvert d'une mince couche de résine photosensible. Les technologies développées pour le vidéodisque ont autorisé la mise au point du disque optique numérique et du disque audionumérique. En 1988, a été lancé le Compact Disc Video.
Un vidéodisque se présente comme un disque de matière plastique de 30 cm de diamètre et 0,15 mm d'épaisseur. Chaque face porte une piste continue, en spirale, matérialisée par une succession de cuvettes microscopiques, de profondeur et de largeur constantes mais de longueur variable (1 à 3 μm). La modulation du signal enregistré correspond aux variations des intervalles successifs séparant les bords des cuvettes. La capacité de stockage de l'information est très importante : chaque centimètre carré gravé contient 100 millions de bits. La lecture se fait par un procédé optique, à l'aide d'un laser de faible puissance dont le faisceau est focalisé sur la surface réfléchissante du disque. Une cellule photoélectrique reçoit le faisceau renvoyé qui est d'intensité différente selon qu'il y a ou non une cuvette. Un dispositif électronique couplé à la cellule transforme ces différences d'éclairement en une suite de signaux qui reconstruisent chaque ligne de l'image. Il existe aussi des vidéodisques dont la lecture s'effectue par contact, à l'aide d'un capteur électromécanique en appui sur le disque et guidé par un sillon. La reproduction d'un vidéodisque se fait par pressage, à partir d'une matrice, comme pour un disque microsillon. Le support de la gravure est un disque de verre épais, recouvert d'une mince couche de résine photosensible. Les technologies développées pour le vidéodisque ont autorisé la mise au point du disque optique numérique et du disque audionumérique. En 1988, a été lancé le Compact Disc Video.
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