tunnel
nom masculin
(anglais tunnel, du français tonnelle) Galerie souterraine pratiquée pour donner passage à une voie de communication.
Longue période de difficulté : Voir la sortie du tunnel.
Cirque
Couloir grillagé reliant la cage des fauves à l'arène montée sur la piste.
Tube, tonneaux, voire cerceaux, au travers desquels certains acrobates exécutent un saut plané.
Électronique
Diode tunnel, diode à semi-conducteur dont le fonctionnement repose sur l'effet tunnel, utilisée comme amplificateur et comme oscillateur jusqu'à des fréquences de plusieurs gigahertz ou pour réaliser des éléments bistables à réponse extrêmement rapide.
Horticulture
Abri en matière plastique ayant une forme proche d'un demi-cylindre, utilisé dans l'horticulture intensive.
Mécanique
Tunnel aérodynamique, synonyme de soufflerie.
Physique
Effet tunnel, phénomène par lequel aucune barrière énergétique n'est infranchissable à un quanton.
Télévision
Longue suite de messages publicitaires entre deux émissions ou interrompant un programme.
Travaux publics
Tunnel immergé, tunnel assurant une traversée sous-fluviale ou sous-marine, construit par caissons préfabriqués, amenés par flottaison, mis en place dans une souille et posés sur des appuis intermédiaires.
TRAVAUX PUBLICSIntroductionSi l'homme a très tôt entrepris le creusement de tunnels, essentiellement à des fins d'irrigation, ce n'est qu'à partir du XIXe s. que la réalisation d'ouvrages souterrains (tunnels, galeries, ouvrages d'assainissement, etc.) s'est réellement développée : l'apparition de moyens de transports et de nouvelles techniques (automobile, chemin de fer, hydroélectricité…) a exigé la création de tels ouvrages, dont la construction a été rendue possible par les transformations radicales des moyens d'exécution (emploi de matériels de perforation mécanique et recours aux explosifs).Les travaux souterrains sont en plein essor et devraient le rester encore longtemps. Le développement des voies de communication à grande vitesse (T.G.V., autoroutes) nécessitent, en effet, la construction d'ouvrages d'art, en particulier de tunnels. Par ailleurs, en ville, la densité du tissu urbain et l'accroissement de la population imposent la solution souterraine aux problèmes de circulation et d'équipements. Les avancées faites en mécanique des sols ainsi que les progrès réalisés dans les méthodes de creusement, de soutènement et de revêtement permettent d'exécuter des ouvrages souterrains en toute sécurité dans tous les terrains ; ils contribuent à accélérer leur rythme de construction.Construire un tunnel, ouvrage entièrement exécuté dans le sol, reste cependant une opération lente et d'un coût élevé, car tributaire d'un certain nombre d'aléas, liés essentiellement au comportement souvent imprévisible des terrains encaissants.Méthodes de construction, matériels de creusementIntroductionEn dehors des ouvrages situés à relativement faible profondeur et construits à ciel ouvert, au fond d'une tranchée à l'abri de soutènements verticaux, la majorité des tunnels est creusée dans le sol soit à l'explosif soit de façon mécanique.Creusement à l'explosifLe choix du plan de tir conditionne tant sur le plan économique que technique la réalisation du futur tunnel. Il doit avoir pour résultat une fissuration minimale du rocher proche du profil théorique, afin d'éviter les survolumes de béton (ou hors-profils), ainsi qu'une fragmentation suffisante des déblais à évacuer.Le plan de tir consiste, à partir de forages généralement parallèles, à créer d'abord une cavité initiale, ou bouchon, située au centre du futur tunnel puis à élargir la section par étapes successives, pour enfin permettre le découpage du parement en voûte, piédroits (côtés) et radier (base). Afin d'éviter l'apparition de dommages dans les constructions avoisinantes, des contrôles, en particulier la mesure de la vitesse de vibration, sont effectués en permanence pendant toute la durée des travaux.Creusement mécaniqueDepuis une vingtaine d'années, l'apparition de nouvelles machines à forer a nécessité la réalisation d'études géologiques et géotechniques très poussées. En effet, compte tenu de l'investissement important que représente ce type de machines, il est nécessaire de bien connaître le site du futur tunnel : résistance, dureté, état de fracturation de la roche, stabilité du terrain à court terme, granulométrie, portance… L'analyse de tous ces paramètres permet de choisir la machine qui est la mieux adaptée au terrain.L'effet tunnel, découvert en 1930, est un effet quantique permettant aux électrons de traverser une couche isolante séparant deux conducteurs, pourvu que cette séparation soit très petite : dans le vide, elle doit être inférieure à 2 nm. En 1982, G. Binnig et H. Rohrer ont mis au point à Zurich un « microscope » reposant sur ce principe, le microscope à effet tunnel, ce qui leur a valu le prix Nobel de physique en 1986.Dans un tel microscope, on déplace une pointe très fine près de la surface d'un échantillon conducteur. Les électrons peuvent passer par effet tunnel de la pointe à l'échantillon, ce qui produit un courant électrique qui dépend très étroitement de la distance entre la pointe et l'échantillon. On peut ainsi réaliser une cartographie très précise de la surface de l'échantillon et la visualiser avec une excellente résolution. Le microscope à effet tunnel permet d'observer individuellement les atomes d'une surface examinée. C'est aussi l'un des outils de base utilisés dans le domaine des nanotechnologies.
(anglais tunnel, du français tonnelle) Galerie souterraine pratiquée pour donner passage à une voie de communication.
Longue période de difficulté : Voir la sortie du tunnel.
Cirque
Couloir grillagé reliant la cage des fauves à l'arène montée sur la piste.
Tube, tonneaux, voire cerceaux, au travers desquels certains acrobates exécutent un saut plané.
Électronique
Diode tunnel, diode à semi-conducteur dont le fonctionnement repose sur l'effet tunnel, utilisée comme amplificateur et comme oscillateur jusqu'à des fréquences de plusieurs gigahertz ou pour réaliser des éléments bistables à réponse extrêmement rapide.
Horticulture
Abri en matière plastique ayant une forme proche d'un demi-cylindre, utilisé dans l'horticulture intensive.
Mécanique
Tunnel aérodynamique, synonyme de soufflerie.
Physique
Effet tunnel, phénomène par lequel aucune barrière énergétique n'est infranchissable à un quanton.
Télévision
Longue suite de messages publicitaires entre deux émissions ou interrompant un programme.
Travaux publics
Tunnel immergé, tunnel assurant une traversée sous-fluviale ou sous-marine, construit par caissons préfabriqués, amenés par flottaison, mis en place dans une souille et posés sur des appuis intermédiaires.
TRAVAUX PUBLICSIntroductionSi l'homme a très tôt entrepris le creusement de tunnels, essentiellement à des fins d'irrigation, ce n'est qu'à partir du XIXe s. que la réalisation d'ouvrages souterrains (tunnels, galeries, ouvrages d'assainissement, etc.) s'est réellement développée : l'apparition de moyens de transports et de nouvelles techniques (automobile, chemin de fer, hydroélectricité…) a exigé la création de tels ouvrages, dont la construction a été rendue possible par les transformations radicales des moyens d'exécution (emploi de matériels de perforation mécanique et recours aux explosifs).Les travaux souterrains sont en plein essor et devraient le rester encore longtemps. Le développement des voies de communication à grande vitesse (T.G.V., autoroutes) nécessitent, en effet, la construction d'ouvrages d'art, en particulier de tunnels. Par ailleurs, en ville, la densité du tissu urbain et l'accroissement de la population imposent la solution souterraine aux problèmes de circulation et d'équipements. Les avancées faites en mécanique des sols ainsi que les progrès réalisés dans les méthodes de creusement, de soutènement et de revêtement permettent d'exécuter des ouvrages souterrains en toute sécurité dans tous les terrains ; ils contribuent à accélérer leur rythme de construction.Construire un tunnel, ouvrage entièrement exécuté dans le sol, reste cependant une opération lente et d'un coût élevé, car tributaire d'un certain nombre d'aléas, liés essentiellement au comportement souvent imprévisible des terrains encaissants.Méthodes de construction, matériels de creusementIntroductionEn dehors des ouvrages situés à relativement faible profondeur et construits à ciel ouvert, au fond d'une tranchée à l'abri de soutènements verticaux, la majorité des tunnels est creusée dans le sol soit à l'explosif soit de façon mécanique.Creusement à l'explosifLe choix du plan de tir conditionne tant sur le plan économique que technique la réalisation du futur tunnel. Il doit avoir pour résultat une fissuration minimale du rocher proche du profil théorique, afin d'éviter les survolumes de béton (ou hors-profils), ainsi qu'une fragmentation suffisante des déblais à évacuer.Le plan de tir consiste, à partir de forages généralement parallèles, à créer d'abord une cavité initiale, ou bouchon, située au centre du futur tunnel puis à élargir la section par étapes successives, pour enfin permettre le découpage du parement en voûte, piédroits (côtés) et radier (base). Afin d'éviter l'apparition de dommages dans les constructions avoisinantes, des contrôles, en particulier la mesure de la vitesse de vibration, sont effectués en permanence pendant toute la durée des travaux.Creusement mécaniqueDepuis une vingtaine d'années, l'apparition de nouvelles machines à forer a nécessité la réalisation d'études géologiques et géotechniques très poussées. En effet, compte tenu de l'investissement important que représente ce type de machines, il est nécessaire de bien connaître le site du futur tunnel : résistance, dureté, état de fracturation de la roche, stabilité du terrain à court terme, granulométrie, portance… L'analyse de tous ces paramètres permet de choisir la machine qui est la mieux adaptée au terrain.L'effet tunnel, découvert en 1930, est un effet quantique permettant aux électrons de traverser une couche isolante séparant deux conducteurs, pourvu que cette séparation soit très petite : dans le vide, elle doit être inférieure à 2 nm. En 1982, G. Binnig et H. Rohrer ont mis au point à Zurich un « microscope » reposant sur ce principe, le microscope à effet tunnel, ce qui leur a valu le prix Nobel de physique en 1986.Dans un tel microscope, on déplace une pointe très fine près de la surface d'un échantillon conducteur. Les électrons peuvent passer par effet tunnel de la pointe à l'échantillon, ce qui produit un courant électrique qui dépend très étroitement de la distance entre la pointe et l'échantillon. On peut ainsi réaliser une cartographie très précise de la surface de l'échantillon et la visualiser avec une excellente résolution. Le microscope à effet tunnel permet d'observer individuellement les atomes d'une surface examinée. C'est aussi l'un des outils de base utilisés dans le domaine des nanotechnologies.
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