tonalité
nom féminin Ensemble des relations entre les degrés hiérarchisés d'une échelle de sons ou d'une gamme, par rapport à la tonique. (Synonyme : ton.) Impression d'ensemble qui se dégage de quelque chose, considérée sur le plan subjectif, affectif : Le film a une tonalité tragique. Couleur dominante, ambiance colorée d'une peinture, d'un tableau. Zone de fréquence, qui peut être renforcée ou diminuée par des réglages appropriés, sur les appareils qui reçoivent un signal électrique représentant un signal sonore. Signal audible transmis par un réseau téléphonique pour indiquer l'état des opérations de commutation et en particulier que l'abonné est invité à composer le numéro du correspondant qu'il désire. Tonalité chromatique, attribut de la sensation visuelle responsable de la distinction des diverses couleurs.
On parle habituellement de « tonalité » – par opposition à la modalité et à l'atonalité – à propos du système tonal ne conservant plus que deux modes, le majeur et le mineur ; c'est celui qui a dominé la musique occidentale pendant près de trois siècles, de 1600 à 1900, sans avoir pour autant disparu aujourd'hui.
Le système tonalDans ce système hiérarchisé, fondé sur un principe d'attraction et d'opposition, tension-détente, existent douze tonalités majeures et douze tonalités mineures, chacune des (deux fois) douze ayant comme tonique l'un des douze sons (l'une des douze notes) de l'échelle chromatique tempérée, les onze autres se définissant chaque fois par leur position hiérarchique (ou fonction tonale) correspondante (dominante, sous-dominante, sensible, etc.). Pour chaque son peuvent donc exister, selon la tonalité dans laquelle on se trouve, (deux fois) douze fonctions tonales.Les mutations de la tonalitéLa généralisation du tempérament égal, au XVIIIe s., a permis, non seulement d'écrire dans n'importe quelle tonalité, mais aussi et surtout, avec le classicisme viennois et la forme sonate, de moduler à partir de toute tonalité vers toute autre. Cela a assuré le triomphe de la tonalité, tout en jetant les germes de sa destruction, ou plutôt de son éclatement – car, plus on module, plus les fonctions tonales deviennent ambiguës et alors s'affaiblissent.
On parle habituellement de « tonalité » – par opposition à la modalité et à l'atonalité – à propos du système tonal ne conservant plus que deux modes, le majeur et le mineur ; c'est celui qui a dominé la musique occidentale pendant près de trois siècles, de 1600 à 1900, sans avoir pour autant disparu aujourd'hui.
Le système tonalDans ce système hiérarchisé, fondé sur un principe d'attraction et d'opposition, tension-détente, existent douze tonalités majeures et douze tonalités mineures, chacune des (deux fois) douze ayant comme tonique l'un des douze sons (l'une des douze notes) de l'échelle chromatique tempérée, les onze autres se définissant chaque fois par leur position hiérarchique (ou fonction tonale) correspondante (dominante, sous-dominante, sensible, etc.). Pour chaque son peuvent donc exister, selon la tonalité dans laquelle on se trouve, (deux fois) douze fonctions tonales.Les mutations de la tonalitéLa généralisation du tempérament égal, au XVIIIe s., a permis, non seulement d'écrire dans n'importe quelle tonalité, mais aussi et surtout, avec le classicisme viennois et la forme sonate, de moduler à partir de toute tonalité vers toute autre. Cela a assuré le triomphe de la tonalité, tout en jetant les germes de sa destruction, ou plutôt de son éclatement – car, plus on module, plus les fonctions tonales deviennent ambiguës et alors s'affaiblissent.
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