système

nom masculin
(bas latin systema, du grec sustêma, composition) Ensemble organisé de principes coordonnés de façon à former un tout scientifique ou un corps de doctrine : Système philosophique.
Ensemble d'éléments considérés dans leurs relations à l'intérieur d'un tout fonctionnant de manière unitaire : Le système nerveux. Les différents systèmes politiques.
Ensemble de procédés, de pratiques organisées, destinés à assurer une fonction définie : Système d'éducation.
Moyen, plan employé pour obtenir un résultat : Le système de défense de l'accusé. Un bon système pour faire fortune.
Appareillage, dispositif formé de divers éléments et assurant une fonction déterminée : Un système de fermeture. Système optique.
Société considérée comme un ensemble structuré et rigide : Entrer dans le système.
Tendance à penser et à agir selon un ensemble de valeurs rigide et dogmatique : Il y a une part de système dans sa défense.
Argot. À Saint-Cyr, élève de la promotion des anciens chargé de la formation des jeunes aux traditions de l'école.
Par système, systématiquement, de parti pris.
Familier. Taper, courir, porter sur le système à quelqu'un, l'exaspérer.

Agriculture
Système de production, combinaison des productions végétales et animales, des facteurs de production (consommations intermédiaires) et de moyens de production (terres, machines, main-d'œuvre) dans une exploitation agricole.
Anatomie
Appareil organique caractérisé par un tissu dominant et par une répartition étendue à toutes les parties du corps (système nerveux, musculaire, osseux, pileux, etc.).
Armement
Système d'artillerie, ensemble de canons de divers calibres construits à la même époque suivant les mêmes principes et possédant des caractéristiques voisines (le système de Bange, le système Gribeauval).
Bâtiment
Système constructif, ensemble cohérent de composants industrialisés.
Économie
Analyse de système, technique destinée à saisir et à traiter les problèmes économiques dans leur complexité. (Synonyme : systémique.)
Système économique, mode d'organisation général des institutions qui régit l'activité économique (le système libéral, le système socialiste) ; ensemble économique plus ou moins vaste désignant une économie dans son ensemble (le système soviétique, le système américain) ; partie de cette économie formant un tout plus ou moins cohérent (le système français des prix agricoles).
Système économique mondial (S.E.M.), concept employé par les économistes, notamment du développement et de l'échange international, et qui éclaire l'interpénétration de l'économie mondiale, dès le milieu du XIXe s., en un tout unifié à l'échelle planétaire.
Système monétaire européen → monétaire
Géologie
Unité stratigraphique de rang supérieur, subdivisée en séries dont l'équivalent géochronologique est la période d'une durée moyenne de 50 à 60 millions d'années.
Système orogénique, ensemble des massifs montagneux appartenant au même cycle orogénique (par exemple, le système alpin).
Informatique
Ingénieur système, ingénieur chargé de la définition et de la mise au point des systèmes d'exploitation des ordinateurs.
Système d'exploitation, logiciel assurant la gestion du fonctionnement d'un ordinateur.
Système informatique, ensemble de moyens d'acquisition, de traitement, de stockage et de restitution de données, et de moyens de télécommunication mis en œuvre pour une application ou un ensemble d'applications spécifiés.
Logique
Système formel, ensemble exhaustif des formules qui peuvent être obtenues par l'application de règles.
Mathématiques
Système dynamique, tout système dont l'évolution au cours du temps est régie par des lois bien identifiées et en général déterministes.
Système d'équations (respectivement d'inéquations), ensemble d'équations (respectivement d'inéquations) qui doivent être satisfaites simultanément.
Médecine
Système ABO → ABO
Système HLA → HLA
Météorologie
Système nuageux, ensemble des différents types de nuages qui accompagnent une perturbation complète.
Pathologie
Maladie de système, synonyme de connectivite.
Philosophie
Ensemble de propositions, de thèses concernant la nature de l'homme, sa finalité, l'histoire du monde, etc., présenté de façon cohérente, logique et accessible.
Psychanalyse
Synonyme rare de instance.
Sociologie
Système social, modèle théorique qui décrit et analyse l'interaction sociale humaine.
Sports
Ensemble formé par la dame de nage et l'axe, fixé à l'extrémité du portant et dans lequel prend appui l'aviron.
Télévision
Ensemble de spécifications qui définissent les caractéristiques permanentes d'un signal de télévision de façon à permettre la synthèse de l'image. (Synonymes : normes [de télévision], standard [de télévision].)

ÉCONOMIELe système monétaire européen (SME), entré en vigueur le 13 mars 1979, prit la suite du serpent monétaire européen (1972) et tendit à créer une zone de monnaies stables dans un univers monétaire très agité. Contrairement au serpent, qui s'appuyait sur le dollar, le système fut adossé à une unité monétaire européenne – l'écu – qui en constituait l'élément central. Unité de compte (mais non pas monnaie de règlement), l'écu fut basé sur un « panier » de monnaies des pays de la CEE puis de l'UE. Le système se fonda sur le principe de taux de change stables entre les monnaies, chacune d'entre elles disposant d'une parité fixe vis-à-vis de l'écu, dite taux pivot. Ces parités « fixes » pouvaient néanmoins fluctuer l'une par rapport à l'autre dans la limite de 2,25 % portée à 15 % en 1993, les banques centrales devant intervenir pour que les écarts ne dépassent pas ces taux. Avec l'introduction de l'euro (et la disparition de l'écu) le 1er janvier 1999, un nouveau SME, appelé SME-bis, a été mis en place pour stabiliser le cours des monnaies n'appartenant pas à la zone euro. L'euro constitue donc le point d'ancrage autour duquel les monnaies des pays n'appartenant pas à la zone euro peuvent évoluer à l'intérieur de marges de fluctuation autorisées en fonction des performances économiques des États concernés. Pour maintenir les parités des monnaies dans ces marges, la Banque centrale européenne (BCE) et les banques centrales de ces pays doivent intervenir automatiquement.

INFORMATIQUEDans un ordinateur, le système d'exploitation gère tous les transferts d'informations, établit les communications avec l'extérieur, constitue des files d'attente de travaux et de résultats, assure l'enchaînement automatique des travaux, optimise la gestion des ressources, respecte les priorités relatives demandées entre tâches, analyse son propre fonctionnement pour son optimisation et son dépannage. Il doit être adapté à la configuration particulière du système informatique.Les systèmes en temps partagé permettent le partage de l'ordinateur entre différents utilisateurs, chacun ayant l'impression, à son poste de travail, que l'ordinateur auquel il est connecté ne travaille que pour lui. Les systèmes transactionnels permettent à de nombreux utilisateurs de consulter et mettre à jour des informations dans des bases de données et sont utilisés en applications administratives, réservation de places, guichets automatiques bancaires, etc. Les systèmes en temps réel permettent de surveiller ou piloter des processus externes à l'ordinateur : conduite d'usines, robotisation, commandes de systèmes d'armes, pilotage automatique, etc. Les systèmes d'exploitation répartis qui sont apparus au début des années 1990 permettent de faire coopérer un réseau d'ordinateurs afin d'obtenir une forte puissance de calcul à moindre coût. Un constructeur d'ordinateurs se doit aujourd'hui de fournir non seulement le système d'exploitation mais également son environnement, comprenant les sous-systèmes de gestion de fichiers et bases de données, les langages de programmation et leurs traducteurs, le système de gestion d'interface utilisateur, les ateliers de développement de logiciel, les sous-systèmes de gestion des télécommunications.

MÉTROLOGIEAvant l'établissement du système métrique, les différentes mesures utilisées en France variaient d'une province à l'autre. En 1790, un décret de l'Assemblée constituante chargea l'Académie des sciences d'organiser un meilleur système et de déterminer une unité de mesure pouvant convenir à tous les temps et à tous les peuples. Entre 1792 et 1799, Méchain et Delambre mesurèrent la longueur de la partie du méridien terrestre comprise entre Dunkerque et Barcelone. On en déduisit la longueur totale du méridien : la quarante millionième partie de cette longueur, matérialisée par un étalon en platine iridié, fut prise pour unité de longueur, et reçut le nom de mètre. Institué en France par la loi du 18 germinal an III (7 avril 1795), le système métrique y devint légal avec la loi du 19 frimaire an VIII (10 décembre 1799) et y fut rendu obligatoire à partir du 1er janvier 1840 par la loi du 4 juillet 1837. La loi du 2 avril 1919 apporta une notable extension du système métrique. Enfin, le décret du 3 mai 1961 a fixé le système des unités de mesure légales, qui est, depuis le 1er janvier 1962, le système métrique à six unités de base (mètre, kilogramme, seconde, ampère, kelvin, candela), appelé système international d'unités (SI). Avec l'adjonction de la mole, unité de la chimie, le SI comporte aujourd'hui sept unités de base.
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