subduction
nom féminin
(latin subductio, action de tirer sur le rivage)Le diamètre terrestre étant constant, l'épanchement de magma au niveau des dorsales doit être compensé par une perte de volume lithosphérique en d'autres endroits : cela se produit dans les zones de subduction et les zones de collision. Les zones de subduction sont les lieux où une plaque lithosphérique plonge sous une autre, pour s'engloutir dans le manteau. Plus une plaque s'éloigne de son lieu de création, une dorsale océanique, plus elle se refroidit et plus elle supporte le poids des sédiments. Devenue plus dense et plus épaisse, elle est donc plus lourde et tend à s'enfoncer dans l'asthénosphère sur laquelle elle flotte. De fait, plus une croûte océanique est vieille, plus la hauteur d'eau qui la recouvre est importante. À l'inverse, plus une croûte océanique est jeune et donc proche de la dorsale, plus la hauteur est faible, ce qui explique en partie les reliefs élevés des dorsales. On constate en effet qu'il n'existe pas de fonds marins plus âgés que 200 millions d'années, alors que les continents atteignent plusieurs milliards d'années, 3,85 milliards pour les roches les plus anciennes datées. Les lieux où plongent les plaques sont les endroits les plus profonds des océans, ce sont les fosses océaniques. La lithosphère s'enfonce dans l'asthénosphère en plongeant selon un plan incliné de 15 à 75°, ce dernier est appelé « plan de Wadati-Benioff ». Les frottements entre ces plaques sont la cause de nombreux séismes. La fusion de la plaque intégrant le manteau a une conséquence volcanique : des poches de magma plus chaudes et donc plus légères remontent vers la surface et forment des volcans de type explosif.
(latin subductio, action de tirer sur le rivage)Le diamètre terrestre étant constant, l'épanchement de magma au niveau des dorsales doit être compensé par une perte de volume lithosphérique en d'autres endroits : cela se produit dans les zones de subduction et les zones de collision. Les zones de subduction sont les lieux où une plaque lithosphérique plonge sous une autre, pour s'engloutir dans le manteau. Plus une plaque s'éloigne de son lieu de création, une dorsale océanique, plus elle se refroidit et plus elle supporte le poids des sédiments. Devenue plus dense et plus épaisse, elle est donc plus lourde et tend à s'enfoncer dans l'asthénosphère sur laquelle elle flotte. De fait, plus une croûte océanique est vieille, plus la hauteur d'eau qui la recouvre est importante. À l'inverse, plus une croûte océanique est jeune et donc proche de la dorsale, plus la hauteur est faible, ce qui explique en partie les reliefs élevés des dorsales. On constate en effet qu'il n'existe pas de fonds marins plus âgés que 200 millions d'années, alors que les continents atteignent plusieurs milliards d'années, 3,85 milliards pour les roches les plus anciennes datées. Les lieux où plongent les plaques sont les endroits les plus profonds des océans, ce sont les fosses océaniques. La lithosphère s'enfonce dans l'asthénosphère en plongeant selon un plan incliné de 15 à 75°, ce dernier est appelé « plan de Wadati-Benioff ». Les frottements entre ces plaques sont la cause de nombreux séismes. La fusion de la plaque intégrant le manteau a une conséquence volcanique : des poches de magma plus chaudes et donc plus légères remontent vers la surface et forment des volcans de type explosif.
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