sidérurgie
nom féminin
(grec sidêrourgos, qui travaille le fer) Ensemble des techniques qui permettent d'élaborer et de mettre en forme le fer, les fontes et les aciers.
La première méthode d'obtention de l'acier a été la réduction du minerai de fer par le charbon de bois dans des « foyers catalans » de petites dimensions. Les dimensions de l'appareil augmentant peu à peu, on finit par ne plus obtenir que de la fonte (haut fourneau), qu'il fallait décarburer dans un autre appareil (bas foyer, convertisseur). Le procédé actuel est l'affinage liquide, qui fournit la quasi-totalité de l'acier employé.
Affinage par le ventLes procédés Bessemer et Thomas, actuellement en voie de disparition, ont joué un rôle historique considérable. La fonte liquide arrivant du mélangeur est versée dans le convertisseur, au fond duquel souffle un intense courant d'air qui brûle les impuretés du métal. Cette combustion dégage en même temps la chaleur nécessaire pour élever la température du bain de 1 200 °C (fusion de la fonte) à 1 600 °C (fusion de l'acier). Dans le procédé Thomas, destiné aux fontes riches en phosphore et pauvres en silicium, on charge, en même temps que la fonte, la chaux qui sert à éliminer le phosphore. Le silicium, le carbone, puis le phosphore sont successivement oxydés. Le procédé acide, ou Bessemer, permet de traiter les fontes non phosphoreuses riches en silicium.Procédés à l'oxygèneLe chauffage est assuré par un arc électrique jaillissant entre des électrodes de carbone et les matières placées dans le four. L'affinage s'effectue après fusion, par l'intermédiaire de laitiers oxydants (élimination du silicium et du carbone), puis ultrabasiques (déphosphoration).
(grec sidêrourgos, qui travaille le fer) Ensemble des techniques qui permettent d'élaborer et de mettre en forme le fer, les fontes et les aciers.
La première méthode d'obtention de l'acier a été la réduction du minerai de fer par le charbon de bois dans des « foyers catalans » de petites dimensions. Les dimensions de l'appareil augmentant peu à peu, on finit par ne plus obtenir que de la fonte (haut fourneau), qu'il fallait décarburer dans un autre appareil (bas foyer, convertisseur). Le procédé actuel est l'affinage liquide, qui fournit la quasi-totalité de l'acier employé.
Affinage par le ventLes procédés Bessemer et Thomas, actuellement en voie de disparition, ont joué un rôle historique considérable. La fonte liquide arrivant du mélangeur est versée dans le convertisseur, au fond duquel souffle un intense courant d'air qui brûle les impuretés du métal. Cette combustion dégage en même temps la chaleur nécessaire pour élever la température du bain de 1 200 °C (fusion de la fonte) à 1 600 °C (fusion de l'acier). Dans le procédé Thomas, destiné aux fontes riches en phosphore et pauvres en silicium, on charge, en même temps que la fonte, la chaux qui sert à éliminer le phosphore. Le silicium, le carbone, puis le phosphore sont successivement oxydés. Le procédé acide, ou Bessemer, permet de traiter les fontes non phosphoreuses riches en silicium.Procédés à l'oxygèneLe chauffage est assuré par un arc électrique jaillissant entre des électrodes de carbone et les matières placées dans le four. L'affinage s'effectue après fusion, par l'intermédiaire de laitiers oxydants (élimination du silicium et du carbone), puis ultrabasiques (déphosphoration).
Aucun site ajouté récemment