sénescence
nom féminin
(latin senescens, -entis, de senescere, vieillir) Vieillissement naturel des tissus et de l'organisme.
Synonyme de vieillissement.
BOTANIQUEChez les plantes supérieures, chaque partie du corps ou chaque organe connaît successivement la croissance, puis la sénescence et la mort, mais il n'existe pas de période adulte de vie équilibrée sans croissance. Lors de la sénescence, l'intensité respiratoire baisse, en même temps que le métabolisme cellulaire. Les plantes annuelles vieillissent et meurent à la suite de la formation des graines, vers lesquelles émigrent les réserves nutritives de la plante entière, en une saison où les racines ne fournissent plus guère d'aliments, en raison du froid ou de la sécheresse. Dans les espèces à fruit charnu, le fruit ne mûrit que lorsque la graine est entrée en vie ralentie. Les cotylédon des jeunes plantes meurent précocement parce que leurs réserves alimentent les points végétatifs de la pousse : en décapitant celle-ci, on retarde leur sénescence. Chez les plantes vivaces à feuilles caduques, les feuilles subissent une sénescence indépendante de celle du végétal ; lors de cette période, ces organes s'appauvrissent en potasse, mais possèdent plus de calcium que précédemment, et les aminoacides et amides augmentent dans la proportion de 1 à 10.Les plantes vivaces connaissent d'autres causes de sénescence et de mort : intoxication du sol par leurs propres sécrétions radiculaires ou forte croissance horizontale conduisant le point végétatif du rhizome jusqu'à un endroit défavorable.
(latin senescens, -entis, de senescere, vieillir) Vieillissement naturel des tissus et de l'organisme.
Synonyme de vieillissement.
BOTANIQUEChez les plantes supérieures, chaque partie du corps ou chaque organe connaît successivement la croissance, puis la sénescence et la mort, mais il n'existe pas de période adulte de vie équilibrée sans croissance. Lors de la sénescence, l'intensité respiratoire baisse, en même temps que le métabolisme cellulaire. Les plantes annuelles vieillissent et meurent à la suite de la formation des graines, vers lesquelles émigrent les réserves nutritives de la plante entière, en une saison où les racines ne fournissent plus guère d'aliments, en raison du froid ou de la sécheresse. Dans les espèces à fruit charnu, le fruit ne mûrit que lorsque la graine est entrée en vie ralentie. Les cotylédon des jeunes plantes meurent précocement parce que leurs réserves alimentent les points végétatifs de la pousse : en décapitant celle-ci, on retarde leur sénescence. Chez les plantes vivaces à feuilles caduques, les feuilles subissent une sénescence indépendante de celle du végétal ; lors de cette période, ces organes s'appauvrissent en potasse, mais possèdent plus de calcium que précédemment, et les aminoacides et amides augmentent dans la proportion de 1 à 10.Les plantes vivaces connaissent d'autres causes de sénescence et de mort : intoxication du sol par leurs propres sécrétions radiculaires ou forte croissance horizontale conduisant le point végétatif du rhizome jusqu'à un endroit défavorable.
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