roi
nom masculin
(latin rex, regis, de regere, diriger) Personne qui, en vertu de l'élection ou de l'hérédité, exerce, d'ordinaire à vie, le pouvoir souverain.
Personne qui détient la maîtrise d'un certain secteur d'activité économique : Un roi du pétrole.
Personne qui a la prééminence dans une certaine action : Le roi de la fête.
En apposition, avec ou sans trait d'union, se dit de quelqu'un qui est adulé, choyé, considéré comme un roi : Les enfants rois se comportent comme si tout leur était dû ; se dit de quelque chose qui l'emporte sur tout : C'est le règne de l'argent-roi.
Le roi (des), personne qui, dans un domaine quelconque, a une prééminence incontestée : Le roi des imbéciles ; chose qui est la meilleure, la plus réputée dans une catégorie : Quel est le roi des fromages ?
Chacune des quatre figures d'un jeu de cartes qui représentent des rois.
Aux échecs, pièce principale, dont la prise décide du gain de la partie.
Nom donné, sous l'Ancien Régime, aux chefs de certaines institutions (roi de la basoche) ou à des officiers ayant juridiction sur certains groupes de personnes (roi des ribauds).
Fête, jour des Rois, fête qui a lieu à l'Épiphanie et au cours de laquelle on partage une galette dans laquelle le pâtissier a placé une fève. (On tire les rois.)
Le Grand Roi, le roi des Perses, chez les auteurs grecs.
Plaisir de roi, plaisir très vif.
Le roi des animaux, le lion.
Les Rois Catholiques, Ferdinand d'Aragon et Isabelle de Castille.
Le roi n'est pas son cousin, il témoigne d'une prétention extrême.
Roi des rois, titre des rois des Parthes et des rois des Perses.
Roi des Romains, titre que portait dans le Saint Empire romain germanique l'empereur avant son couronnement par le pape, puis à partir de 1508 le successeur désigné de l'empereur régnant.
Le Roi-Sergent, surnom du roi de Prusse Frédéric-Guillaume Ier.
Roi Très Chrétien, titre officiel du roi de France aux XVIIe et XVIIIe s.
Les rois de FranceEn France, le titre latin de Rex Francorum (roi des Francs) s'est peu à peu transformé en celui de roi de France entre Philippe Auguste et Philippe le Bel, en hommage à l'unité qui venait de triompher dans le principe monarchique et voulait que la Francia n'eût qu'un seul Rex Francorum ; le roi régnait, depuis Hugues Capet, « par la grâce de Dieu ». Il en fut ainsi jusqu'au 8 octobre 1789, date à laquelle la Constituante déclara Louis XVI « roi des Français, par la grâce de Dieu et la loi constitutionnelle de l'État ».Renouant avec les traditions monarchiques précédentes, Louis XVIII et Charles X remirent en honneur la vieille appellation de roi de France, mais Louis-Philippe, ne s'élevant au trône qu'après une nouvelle révolution, prit comme titre celui de Louis XVI sous la Révolution, roi des Français. Durant l'Ancien Régime, le roi s'intitulait officiellement « roi très chrétien ».Dans l'ancien Saint Empire romain germanique, le successeur élu d'un empereur portait, pendant la vie de ce prince, le titre de roi des Romains. C'est pour rappeler cette tradition que, lors de la naissance de son fils, Napoléon, qui deux ans auparavant avait réuni à la France les États de l'Église, donna le titre de roi de Rome à l'héritier présomptif de sa couronne impériale.
(latin rex, regis, de regere, diriger) Personne qui, en vertu de l'élection ou de l'hérédité, exerce, d'ordinaire à vie, le pouvoir souverain.
Personne qui détient la maîtrise d'un certain secteur d'activité économique : Un roi du pétrole.
Personne qui a la prééminence dans une certaine action : Le roi de la fête.
En apposition, avec ou sans trait d'union, se dit de quelqu'un qui est adulé, choyé, considéré comme un roi : Les enfants rois se comportent comme si tout leur était dû ; se dit de quelque chose qui l'emporte sur tout : C'est le règne de l'argent-roi.
Le roi (des), personne qui, dans un domaine quelconque, a une prééminence incontestée : Le roi des imbéciles ; chose qui est la meilleure, la plus réputée dans une catégorie : Quel est le roi des fromages ?
Chacune des quatre figures d'un jeu de cartes qui représentent des rois.
Aux échecs, pièce principale, dont la prise décide du gain de la partie.
Nom donné, sous l'Ancien Régime, aux chefs de certaines institutions (roi de la basoche) ou à des officiers ayant juridiction sur certains groupes de personnes (roi des ribauds).
Fête, jour des Rois, fête qui a lieu à l'Épiphanie et au cours de laquelle on partage une galette dans laquelle le pâtissier a placé une fève. (On tire les rois.)
Le Grand Roi, le roi des Perses, chez les auteurs grecs.
Plaisir de roi, plaisir très vif.
Le roi des animaux, le lion.
Les Rois Catholiques, Ferdinand d'Aragon et Isabelle de Castille.
Le roi n'est pas son cousin, il témoigne d'une prétention extrême.
Roi des rois, titre des rois des Parthes et des rois des Perses.
Roi des Romains, titre que portait dans le Saint Empire romain germanique l'empereur avant son couronnement par le pape, puis à partir de 1508 le successeur désigné de l'empereur régnant.
Le Roi-Sergent, surnom du roi de Prusse Frédéric-Guillaume Ier.
Roi Très Chrétien, titre officiel du roi de France aux XVIIe et XVIIIe s.
Les rois de FranceEn France, le titre latin de Rex Francorum (roi des Francs) s'est peu à peu transformé en celui de roi de France entre Philippe Auguste et Philippe le Bel, en hommage à l'unité qui venait de triompher dans le principe monarchique et voulait que la Francia n'eût qu'un seul Rex Francorum ; le roi régnait, depuis Hugues Capet, « par la grâce de Dieu ». Il en fut ainsi jusqu'au 8 octobre 1789, date à laquelle la Constituante déclara Louis XVI « roi des Français, par la grâce de Dieu et la loi constitutionnelle de l'État ».Renouant avec les traditions monarchiques précédentes, Louis XVIII et Charles X remirent en honneur la vieille appellation de roi de France, mais Louis-Philippe, ne s'élevant au trône qu'après une nouvelle révolution, prit comme titre celui de Louis XVI sous la Révolution, roi des Français. Durant l'Ancien Régime, le roi s'intitulait officiellement « roi très chrétien ».Dans l'ancien Saint Empire romain germanique, le successeur élu d'un empereur portait, pendant la vie de ce prince, le titre de roi des Romains. C'est pour rappeler cette tradition que, lors de la naissance de son fils, Napoléon, qui deux ans auparavant avait réuni à la France les États de l'Église, donna le titre de roi de Rome à l'héritier présomptif de sa couronne impériale.
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