race

nom féminin
(italien razza, du bas latin ratio, espèce) Catégorie de classement biologique et de hiérarchisation des divers groupes humains, scientifiquement aberrante, dont l'emploi est au fondement des divers racismes et de leurs pratiques.
Subdivision de l'espèce humaine en Jaunes, Noirs et Blancs selon le critère apparent de la couleur de la peau.
Population animale résultant, soit par isolement géographique, soit par sélection, de la subdivision d'une même espèce, et possédant un certain nombre de caractères communs transmissibles d'une génération à la suivante.
Littéraire. Lignée familiale considérée dans sa continuité ; ensemble des ascendants ou des descendants d'un personnage ou d'un groupe humain : La race de David.
Ensemble de personnes présentant des caractères communs (profession, comportement, etc.), et que l'on réunit dans une même catégorie : La race des gens honnêtes.
Avoir de la race, avoir une distinction et une élégance naturelles.
De race, se dit d'un animal domestique non métissé.
La race humaine, l'ensemble des hommes, l'humanité.

ANTHROPOBIOLOGIELa diversité humaine a entraîné une classification raciale sur les critères les plus apparents d'abord : leucoderme (Blanc), mélanoderme (Noir), xanthoderme (Jaune). Cette classification s'est perfectionnée (XIXe s., avec les idées linnéennes) ; puis les progrès de la génétique, et l'élaboration du concept de distance génétique, depuis les années 1970, tendent à rejeter toute tentative de classification raciale. On a ainsi vainement cherché, au niveau du patrimoine génétique, des marqueurs raciaux véhiculés par le sang. On a, certes, isolé des gènes qui n'apparaissent que dans certaines populations et jamais dans d'autres : mais ces gènes sont rares au sein de ces populations concernées. On a ensuite constaté que certains allèles ont une fréquence de répartition progressive, par palier, au sein d'un continent et qu'une population ne peut pas être caractérisée de façon absolue. Si le calcul des facteurs multiples qui interviennent dans la distance génétique n'aboutit pas à isoler la notion de race, le fait d'être blanc, noir, etc., n'est pas indifférent pour la structure génétique : mais la distance génétique entre deux Blancs pris au hasard dans une nation, par exemple, est souvent beaucoup plus forte qu'entre tel Européen et tel Africain, également pris au hasard. Les migrations entre groupes, qui transforment davantage les fréquences génétiques que les autres facteurs (dérive au hasard, ou sélection naturelle), ont effacé les quelques différenciations qu'avait pu créer un isolement prolongé.

ZOOLOGIEIl existe un grand nombre de races chez les espèces domestiques et les animaux d'élevage. Chez les bovins, par exemple, on distingue des races laitières et des races de boucherie, mais aussi des races mixtes et des races « rustiques ».On appelle individu de race pure tout végétal ou tout animal qui descend de parents appartenant à la même race. L'élevage en race pure a pendant longtemps été considéré comme la seule méthode d'utilisation des reproducteurs permettant l'adaptation parfaite d'une population animale à des conditions du milieu déterminées. Il a été à la base de l'organisation de l'élevage dans à peu près tous les pays ; toutefois, depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, on assiste à une extension progressive des croisements dans toutes les espèces, et notamment en aviculture et en production porcine.Actuellement, un petit nombre de races dominent les populations d'élevage. Ainsi, en France, sur la trentaine de races bovines actuelles, trois représentent les trois quarts du cheptel : la première est laitière (prim'Holstein), la deuxième est mixte (normande), la troisième est une race à viande (charolaise) ; en revanche, une dizaine de races, aux effectifs réduits, pourraient disparaître. Des mesures sont en cours d'application pour sauvegarder les races d'élevage et les cultivars en voie d'extinction.
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