psychanalyse
nom féminin
(allemand Psychoanalyse)L'œuvre de Jacques Lacan opère une refonte radicale des théories de la relation d'objet. Au lieu de penser l'objet comme objet de satisfaction pulsionnelle (dont le modèle est l'objet oral chez Melanie Klein), il s'agit de le penser comme objet à jamais insatisfait de la castration. Il faut ôter à l'objet toute valeur substantielle pour le concevoir comme l'indice d'un manque, « trou » de la « castration » et donc cause du désir. Lacan utilise l'appellation « objet a » pour désigner ce rapport à l'objet qui est un rapport au manque.Cette refonte de l'idée d'objet est liée à une réhabilitation de la problématique du narcissisme. Se penchant sur la psychologie précoce, négligée par Freud et mise en avant par Melanie Klein, Lacan, contrairement à cette dernière, prend la question du point de vue de la « subjectivité ». Dans le Stade du miroir comme formateur de la fonction du « je » (1949), il analyse la transformation produite chez le sujet quand il assume sa propre image. Entre six et dix-huit mois, l'enfant appréhende sa propre image dans le miroir, alors même qu'il ne peut la saisir au plan moteur. Il doit ainsi anticiper sa propre identité sur le mode imaginaire. Il s'agit de « la forme totale du corps par quoi le sujet devance dans un mirage la maturation de sa puissance ». Ce devancement n'est pas acquis dans la simplicité : « Le stade du miroir est un drame dont la poussée interne se précipite de l'insuffisance à l'anticipation. » Le « je » peut être en butte à des images partielles de soi. La subjectivité se forme autour d'une méconnaissance constitutive, au point que Lacan peut parler de la structure « paranoïaque » du moi.Marquant ainsi la fonction de manque phallique de l'objet et de méconnaissance du moi, Lacan va saisir l'inconscient du point de vue de l'Autre, point de vue qui rend compte de la structure d'aliénation du sujet : « L'inconscient, c'est le discours de l'Autre » (Écrits, 1966). Cette relation à l'Autre, irréductible, est sous-tendue par la parole : l'homme peut se définir comme un « parlêtre » ; il est de part en part immergé dans le symbolique. Dès lors, Lacan peut dire que « l'inconscient est structuré comme un langage » (Séminaire, 1975-1991).
(allemand Psychoanalyse)L'œuvre de Jacques Lacan opère une refonte radicale des théories de la relation d'objet. Au lieu de penser l'objet comme objet de satisfaction pulsionnelle (dont le modèle est l'objet oral chez Melanie Klein), il s'agit de le penser comme objet à jamais insatisfait de la castration. Il faut ôter à l'objet toute valeur substantielle pour le concevoir comme l'indice d'un manque, « trou » de la « castration » et donc cause du désir. Lacan utilise l'appellation « objet a » pour désigner ce rapport à l'objet qui est un rapport au manque.Cette refonte de l'idée d'objet est liée à une réhabilitation de la problématique du narcissisme. Se penchant sur la psychologie précoce, négligée par Freud et mise en avant par Melanie Klein, Lacan, contrairement à cette dernière, prend la question du point de vue de la « subjectivité ». Dans le Stade du miroir comme formateur de la fonction du « je » (1949), il analyse la transformation produite chez le sujet quand il assume sa propre image. Entre six et dix-huit mois, l'enfant appréhende sa propre image dans le miroir, alors même qu'il ne peut la saisir au plan moteur. Il doit ainsi anticiper sa propre identité sur le mode imaginaire. Il s'agit de « la forme totale du corps par quoi le sujet devance dans un mirage la maturation de sa puissance ». Ce devancement n'est pas acquis dans la simplicité : « Le stade du miroir est un drame dont la poussée interne se précipite de l'insuffisance à l'anticipation. » Le « je » peut être en butte à des images partielles de soi. La subjectivité se forme autour d'une méconnaissance constitutive, au point que Lacan peut parler de la structure « paranoïaque » du moi.Marquant ainsi la fonction de manque phallique de l'objet et de méconnaissance du moi, Lacan va saisir l'inconscient du point de vue de l'Autre, point de vue qui rend compte de la structure d'aliénation du sujet : « L'inconscient, c'est le discours de l'Autre » (Écrits, 1966). Cette relation à l'Autre, irréductible, est sous-tendue par la parole : l'homme peut se définir comme un « parlêtre » ; il est de part en part immergé dans le symbolique. Dès lors, Lacan peut dire que « l'inconscient est structuré comme un langage » (Séminaire, 1975-1991).
Cabinet de soins psychologiques et psychothérapeutiques
Natacha BOX et Alexandra RIVIERE : Psychologues cliniciennes diplômées d'état et psychothérapeutes exerçant à Paris, nous réalisons des bilans diagnostiques et des évaluations...
www.psychologues-paris.net | Détails du site Cabinet de soins psychologiques et psychothérapeutiques
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