prolifération
nom féminin Multiplication rapide d'êtres vivants, de choses : Prolifération de cafards.
Suite de divisions cellulaires rapides, aboutissant à des populations cellulaires homogènes, non organisées en tissus.
Apparition d'un bouton à fleur ou à feuilles sur une partie d'une plante qui n'en porte pas ordinairement.
Maladie fréquente et grave du pommier, due à un mycoplasme, se manifestant par des balais de sorcières, des fruits petits et de mauvaise qualité.
Augmentation du nombre des nations accédant à une capacité nucléaire militaire indépendante. (Synonyme ancien : dissémination.)
DÉFENSEConservées secrètes par les États-Unis et par l'U.R.S.S. jusqu'en 1955, les connaissances nucléaires ont été largement divulguées ensuite. Les perspectives de développement des armements nucléaires par des États nécessairement concurrents conduisent Américains et Soviétiques à un consensus que matérialise le traité de non-prolifération (T.N.P.) du 1er juillet 1968, conclu pour une période de vingt-cinq ans à partir de son entrée en vigueur (1970). Ce traité, élaboré par 97 pays (dont les États-Unis, l'U.R.S.S., la Grande-Bretagne et l'Allemagne fédérale), n'a été ratifié par la France et par la Chine qu'en 1992. Il s'agit d'un engagement pour les États nucléaires de ne pas transférer leurs connaissances militaires aux États qui ne possèdent pas d'armement nucléaire et, pour ceux-ci, d'une renonciation à s'en doter. Il vise à prévenir la prolifération horizontale, c'est-à-dire l'accession d'un nouvel État à la capacité nucléaire militaire soit par ses propres moyens, soit par acquisition de techniques ou de matériels auprès d'un État disposant de ce savoir-faire. Il n'entrave donc nullement la prolifération verticale, qui consiste à augmenter en qualité et en quantité les matériels dont un État dispose déjà.Toutefois, les problèmes de prolifération continuent de se poser à un double niveau. Tout d'abord, les armes de destruction massive, ou A.B.C. (atomique, bactériologique ou chimique), continuent de faire l'objet de tractations ou de recherches plus ou moins clandestines à travers le monde. Ensuite, les technologies permettant de mettre au point des missiles balistiques de puissance et de portée variables – qui, équipés de charges militaires dites « conventionnelles », pourraient être modifiés afin d'emporter des toxiques ou même une arme nucléaire – font l'objet d'une diffusion croissante.Depuis la fin de la guerre froide, diverses avancées tendent à circonscrire la prolifération : conclusion d'accords bilatéraux américano-soviétiques puis américano-russes de réduction de l'arsenal nucléaire (désarmement), prorogation (1995), pour une durée illimitée, du traité de non-prolifération qui compte alors 185 signataires, élaboration (1996) d'un traité d'interdiction complète des essais nucléaires (T.I.C.E.). → nucléaire
Suite de divisions cellulaires rapides, aboutissant à des populations cellulaires homogènes, non organisées en tissus.
Apparition d'un bouton à fleur ou à feuilles sur une partie d'une plante qui n'en porte pas ordinairement.
Maladie fréquente et grave du pommier, due à un mycoplasme, se manifestant par des balais de sorcières, des fruits petits et de mauvaise qualité.
Augmentation du nombre des nations accédant à une capacité nucléaire militaire indépendante. (Synonyme ancien : dissémination.)
DÉFENSEConservées secrètes par les États-Unis et par l'U.R.S.S. jusqu'en 1955, les connaissances nucléaires ont été largement divulguées ensuite. Les perspectives de développement des armements nucléaires par des États nécessairement concurrents conduisent Américains et Soviétiques à un consensus que matérialise le traité de non-prolifération (T.N.P.) du 1er juillet 1968, conclu pour une période de vingt-cinq ans à partir de son entrée en vigueur (1970). Ce traité, élaboré par 97 pays (dont les États-Unis, l'U.R.S.S., la Grande-Bretagne et l'Allemagne fédérale), n'a été ratifié par la France et par la Chine qu'en 1992. Il s'agit d'un engagement pour les États nucléaires de ne pas transférer leurs connaissances militaires aux États qui ne possèdent pas d'armement nucléaire et, pour ceux-ci, d'une renonciation à s'en doter. Il vise à prévenir la prolifération horizontale, c'est-à-dire l'accession d'un nouvel État à la capacité nucléaire militaire soit par ses propres moyens, soit par acquisition de techniques ou de matériels auprès d'un État disposant de ce savoir-faire. Il n'entrave donc nullement la prolifération verticale, qui consiste à augmenter en qualité et en quantité les matériels dont un État dispose déjà.Toutefois, les problèmes de prolifération continuent de se poser à un double niveau. Tout d'abord, les armes de destruction massive, ou A.B.C. (atomique, bactériologique ou chimique), continuent de faire l'objet de tractations ou de recherches plus ou moins clandestines à travers le monde. Ensuite, les technologies permettant de mettre au point des missiles balistiques de puissance et de portée variables – qui, équipés de charges militaires dites « conventionnelles », pourraient être modifiés afin d'emporter des toxiques ou même une arme nucléaire – font l'objet d'une diffusion croissante.Depuis la fin de la guerre froide, diverses avancées tendent à circonscrire la prolifération : conclusion d'accords bilatéraux américano-soviétiques puis américano-russes de réduction de l'arsenal nucléaire (désarmement), prorogation (1995), pour une durée illimitée, du traité de non-prolifération qui compte alors 185 signataires, élaboration (1996) d'un traité d'interdiction complète des essais nucléaires (T.I.C.E.). → nucléaire
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