préciosité
nom féminin
(bas latin pretiositas, -atis) Tendance au raffinement dans le jeu des sentiments et dans l'expression littéraire, qui se manifesta en France dans certains salons au cours de la première moitié du XVIIe s.
Caractère de quelqu'un dont les manières, le langage, les sentiments sont empreints d'une délicatesse et d'un raffinement artificiels.
La préciosité apparaît comme une réaction devant la grossièreté des mœurs et du langage de la cour d'Henri IV et marque une reviviscence du courant courtois et du maniérisme. Ses codes sont définis dans l'Astrée (1607) d'Honoré d'Urfé. La littérature précieuse compte, outre les poètes de l'hôtel de Rambouillet (Voiture, Malleville, Godeau), Benserade, Gomberville, La Calprenède et Mlle de Scudéry, dont la Clélie (1654-1660) contient la carte du Tendre. Somaize (Dictionnaire des précieuses, 1660) et Molière (les Précieuses ridicules, 1659) ont dénoncé l'affectation excessive de ces milieux.
(bas latin pretiositas, -atis) Tendance au raffinement dans le jeu des sentiments et dans l'expression littéraire, qui se manifesta en France dans certains salons au cours de la première moitié du XVIIe s.
Caractère de quelqu'un dont les manières, le langage, les sentiments sont empreints d'une délicatesse et d'un raffinement artificiels.
La préciosité apparaît comme une réaction devant la grossièreté des mœurs et du langage de la cour d'Henri IV et marque une reviviscence du courant courtois et du maniérisme. Ses codes sont définis dans l'Astrée (1607) d'Honoré d'Urfé. La littérature précieuse compte, outre les poètes de l'hôtel de Rambouillet (Voiture, Malleville, Godeau), Benserade, Gomberville, La Calprenède et Mlle de Scudéry, dont la Clélie (1654-1660) contient la carte du Tendre. Somaize (Dictionnaire des précieuses, 1660) et Molière (les Précieuses ridicules, 1659) ont dénoncé l'affectation excessive de ces milieux.
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