planétarium
nom masculin Installation permettant de représenter les mouvements des astres sur une voûte hémisphérique, grâce à des projections lumineuses.
Équipement et intérêtUn planétarium comprend le plus souvent une salle circulaire avec dôme hémisphérique, garnie de fauteuils inclinables ou de fauteuils inclinés fixes, et au centre de laquelle est installé, à poste fixe, l'appareil de projection (appelé planétaire). Au matériel traditionnel opto-mécanique se substituent de plus en plus des projecteurs à fibres optiques et du matériel numérique, permettant des effets spéciaux spectaculaires mais nécessitant une grosse machinerie informatique. Divers compléments de vidéoprojection enrichissent considérablement les présentations.Remarquable instrument pédagogique, le planétarium permet de représenter à volonté les principaux éléments de la sphère céleste, les mouvements des astres, l'aspect du ciel étoilé à différentes époques et en différents lieux. En simulant en accéléré le mouvement des astres (Soleil, Lune, planètes, étoiles), il aide à faire comprendre en quelques minutes le mécanisme de phénomènes tels que les phases de la Lune, les éclipses de Soleil et de Lune, les rapprochements planétaires, etc.Les planétariums dans le mondeLe premier planétarium, réalisé par la firme allemande Carl Zeiss, de Iéna, a été installé en 1925, à Munich. En France, le premier a été installé au palais de la Découverte, à Paris, lors de l'Exposition universelle de 1937. Il a fonctionné en service continu à partir de 1952 mais il est resté jusqu'au début des années 1980 l'unique planétarium implanté sur le territoire national, alors qu'un grand nombre d'installations étaient déjà en service aux États-Unis, en Allemagne, au Japon, etc. Depuis, la France a comblé son retard en ce domaine et l'on y compte aujourd'hui plusieurs dizaines de planétariums fixes, les plus grands étant celui de la Cité des sciences et de l'industrie, à Paris (dôme de 21,5 m de diamètre) et le planétarium de Bretagne, à Pleumeur-Bodou (dôme de 20 m). À ces installations fixes s'ajoutent de très nombreux petits planétariums de 3 à 5 m de diamètre, gonflables et donc mobiles, mis en œuvre par divers organismes intervenant en milieu scolaire ou spécialisés dans des animations pédagogiques. Au plan mondial, on compte aujourd'hui plusieurs milliers de planétariums fixes ; le Japon possède la plus forte concentration de grandes salles (près d'une centaine d'un diamètre supérieur ou égal à 16 m ; plus du double des États-Unis), et des pays comme la Chine, la Corée et Taïwan connaissent un rythme d'équipement rapide.
Équipement et intérêtUn planétarium comprend le plus souvent une salle circulaire avec dôme hémisphérique, garnie de fauteuils inclinables ou de fauteuils inclinés fixes, et au centre de laquelle est installé, à poste fixe, l'appareil de projection (appelé planétaire). Au matériel traditionnel opto-mécanique se substituent de plus en plus des projecteurs à fibres optiques et du matériel numérique, permettant des effets spéciaux spectaculaires mais nécessitant une grosse machinerie informatique. Divers compléments de vidéoprojection enrichissent considérablement les présentations.Remarquable instrument pédagogique, le planétarium permet de représenter à volonté les principaux éléments de la sphère céleste, les mouvements des astres, l'aspect du ciel étoilé à différentes époques et en différents lieux. En simulant en accéléré le mouvement des astres (Soleil, Lune, planètes, étoiles), il aide à faire comprendre en quelques minutes le mécanisme de phénomènes tels que les phases de la Lune, les éclipses de Soleil et de Lune, les rapprochements planétaires, etc.Les planétariums dans le mondeLe premier planétarium, réalisé par la firme allemande Carl Zeiss, de Iéna, a été installé en 1925, à Munich. En France, le premier a été installé au palais de la Découverte, à Paris, lors de l'Exposition universelle de 1937. Il a fonctionné en service continu à partir de 1952 mais il est resté jusqu'au début des années 1980 l'unique planétarium implanté sur le territoire national, alors qu'un grand nombre d'installations étaient déjà en service aux États-Unis, en Allemagne, au Japon, etc. Depuis, la France a comblé son retard en ce domaine et l'on y compte aujourd'hui plusieurs dizaines de planétariums fixes, les plus grands étant celui de la Cité des sciences et de l'industrie, à Paris (dôme de 21,5 m de diamètre) et le planétarium de Bretagne, à Pleumeur-Bodou (dôme de 20 m). À ces installations fixes s'ajoutent de très nombreux petits planétariums de 3 à 5 m de diamètre, gonflables et donc mobiles, mis en œuvre par divers organismes intervenant en milieu scolaire ou spécialisés dans des animations pédagogiques. Au plan mondial, on compte aujourd'hui plusieurs milliers de planétariums fixes ; le Japon possède la plus forte concentration de grandes salles (près d'une centaine d'un diamètre supérieur ou égal à 16 m ; plus du double des États-Unis), et des pays comme la Chine, la Corée et Taïwan connaissent un rythme d'équipement rapide.
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