pietà
nom féminin invariable
(italien pietà, pitié) Composition peinte ou sculptée représentant la Vierge éplorée, seule ou accompagnée d'autres personnages et portant sur ses genoux le Christ mort. (Synonyme : vierge de pitié.)
Les pietà sont l'un des thèmes les plus émouvants de l'art médiéval, populaire ou savant. Sculptées, elles sont fréquentes au XVe s. en Allemagne ou en France. En Espagne, le groupe est représenté dans l'ambiance des pasos de la semaine sainte. Michel-Ange est l'auteur de quatre pietà.En peinture, on connaît un groupe d'œuvres de primitifs français du XVe s., dont, au Louvre, la Petite Pietà ronde, la Pietà de St-Germain-des-Prés et surtout la Pietà d'Avignon, provenant de la chartreuse de Villeneuve-lès-Avignon. Ce chef-d'œuvre (1,63 m sur 2,18 m), où l'on voit, se détachant sur un fond d'or, le Christ mort sur les genoux de la Vierge entre sainte Madeleine et saint Jean, avec un donateur ecclésiastique, pourrait être de la main de E. Quarton.Le thème n'est pas moins fréquent chez les Italiens, et notamment chez Fra Angelico, C. Tura, C. Crivelli, G. Bellini, le Pérugin, le Corrège, le Rosso, Sebastiano del Piombo, Bronzino, J. Bassano, le Tintoret, Annibal Carrache. Il a été repris par Van der Weyden, Bouts, Dürer, H. Baldung (Pietà avec Dieu le Père et le Saint Esprit, Londres), Van Dyck, puis Delacroix au XIXe s. (église St-Denis-du-Saint-Sacrement, Paris). → déploration
(italien pietà, pitié) Composition peinte ou sculptée représentant la Vierge éplorée, seule ou accompagnée d'autres personnages et portant sur ses genoux le Christ mort. (Synonyme : vierge de pitié.)
Les pietà sont l'un des thèmes les plus émouvants de l'art médiéval, populaire ou savant. Sculptées, elles sont fréquentes au XVe s. en Allemagne ou en France. En Espagne, le groupe est représenté dans l'ambiance des pasos de la semaine sainte. Michel-Ange est l'auteur de quatre pietà.En peinture, on connaît un groupe d'œuvres de primitifs français du XVe s., dont, au Louvre, la Petite Pietà ronde, la Pietà de St-Germain-des-Prés et surtout la Pietà d'Avignon, provenant de la chartreuse de Villeneuve-lès-Avignon. Ce chef-d'œuvre (1,63 m sur 2,18 m), où l'on voit, se détachant sur un fond d'or, le Christ mort sur les genoux de la Vierge entre sainte Madeleine et saint Jean, avec un donateur ecclésiastique, pourrait être de la main de E. Quarton.Le thème n'est pas moins fréquent chez les Italiens, et notamment chez Fra Angelico, C. Tura, C. Crivelli, G. Bellini, le Pérugin, le Corrège, le Rosso, Sebastiano del Piombo, Bronzino, J. Bassano, le Tintoret, Annibal Carrache. Il a été repris par Van der Weyden, Bouts, Dürer, H. Baldung (Pietà avec Dieu le Père et le Saint Esprit, Londres), Van Dyck, puis Delacroix au XIXe s. (église St-Denis-du-Saint-Sacrement, Paris). → déploration
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