philatélie
nom féminin
(du grec ateleia, affranchissement) Science, étude, recherche des timbres-poste et, éventuellement, d'objets connexes comme les marques d'affranchissement.
L'idée de collectionner les timbres apparut au cours des années 1850, très tôt après l'invention du timbre (fin des années 1830) par sir Rowland Hill. Le mot « philatélie », lancé par le Français Herpin, date de 1864.
La diffusion de l'activitéLe premier timbre fut émis en Grande-Bretagne le 6 mai 1840. Très vite, de nombreux pays suivirent cet exemple : la Suisse et le Brésil en 1843, les États-Unis en 1845, la France en 1849. Véritable révolution dans l'économie de l'acheminement du courrier – le destinataire ne paie plus le port des plis et il n'y a plus qu'un seul tarif, quelle que soit la distance d'acheminement –, le timbre devint rapidement un support d'identité nationale au même titre que la monnaie. Dès le départ, la collection de timbres constitua un moyen de découverte ludique des pays du monde.La philatélie a séduit depuis nombre de personnages illustres, tels que le pape Pie IX, George V (roi de Grande-Bretagne), Alphonse XIII (roi d'Espagne), Fouad Ier (roi d'Égypte), le président Roosevelt (États-Unis), Rainier III (prince de Monaco).Il existe aujourd'hui des musées de la Poste dans la plupart des grandes villes du monde, ainsi que des négociants professionnels de timbres de collection. La France, pays où la philatélie est très active depuis 1860, organise régulièrement des expositions internationales. À Paris (Carré Marigny), un marché aux timbres en plein air se tient trois jours par semaine.Le marché et son organisationLe premier catalogue de timbres, le Potiquet, fut édité en France en 1861. Aujourd'hui, tous les timbres émis dans le monde sont répertoriés dans des catalogues et leur valeur est définie très précisément par une cote qui fournit le prix de référence pour un timbre parfaitement conservé. Il existe deux cours, l'un pour le timbre non utilisé, l'autre pour le timbre oblitéré, et un petit nombre de catalogues de référence : Stanley Gibbons en Grande-Bretagne (depuis 1865), Scott aux États-Unis (1867), Yvert et Tellier en France (1897), Michel en Allemagne ; tous sont plus que centenaires. On trouve également des catalogues spécialisés pour les flammes et les marques postales.Les États ont le monopole de l'émission. Compte tenu de la recette budgétaire que représentent les timbres, les États ont tendance à multiplier les émissions au-delà des besoins réels, et nombre d'entre elles alimentent le marché de la collection, notamment les vignettes sans utilité postale.Les timbres les plus chers sont les quelques exemplaires conservés des premiers timbres émis. Ainsi, un timbre des États-Unis de 1845, exemplaire unique conservé sur une lettre, a atteint la valeur de 137 200 €s. Le timbre européen le plus cher (environ 122 000 €s) est espagnol ; il date de 1851.
(du grec ateleia, affranchissement) Science, étude, recherche des timbres-poste et, éventuellement, d'objets connexes comme les marques d'affranchissement.
L'idée de collectionner les timbres apparut au cours des années 1850, très tôt après l'invention du timbre (fin des années 1830) par sir Rowland Hill. Le mot « philatélie », lancé par le Français Herpin, date de 1864.
La diffusion de l'activitéLe premier timbre fut émis en Grande-Bretagne le 6 mai 1840. Très vite, de nombreux pays suivirent cet exemple : la Suisse et le Brésil en 1843, les États-Unis en 1845, la France en 1849. Véritable révolution dans l'économie de l'acheminement du courrier – le destinataire ne paie plus le port des plis et il n'y a plus qu'un seul tarif, quelle que soit la distance d'acheminement –, le timbre devint rapidement un support d'identité nationale au même titre que la monnaie. Dès le départ, la collection de timbres constitua un moyen de découverte ludique des pays du monde.La philatélie a séduit depuis nombre de personnages illustres, tels que le pape Pie IX, George V (roi de Grande-Bretagne), Alphonse XIII (roi d'Espagne), Fouad Ier (roi d'Égypte), le président Roosevelt (États-Unis), Rainier III (prince de Monaco).Il existe aujourd'hui des musées de la Poste dans la plupart des grandes villes du monde, ainsi que des négociants professionnels de timbres de collection. La France, pays où la philatélie est très active depuis 1860, organise régulièrement des expositions internationales. À Paris (Carré Marigny), un marché aux timbres en plein air se tient trois jours par semaine.Le marché et son organisationLe premier catalogue de timbres, le Potiquet, fut édité en France en 1861. Aujourd'hui, tous les timbres émis dans le monde sont répertoriés dans des catalogues et leur valeur est définie très précisément par une cote qui fournit le prix de référence pour un timbre parfaitement conservé. Il existe deux cours, l'un pour le timbre non utilisé, l'autre pour le timbre oblitéré, et un petit nombre de catalogues de référence : Stanley Gibbons en Grande-Bretagne (depuis 1865), Scott aux États-Unis (1867), Yvert et Tellier en France (1897), Michel en Allemagne ; tous sont plus que centenaires. On trouve également des catalogues spécialisés pour les flammes et les marques postales.Les États ont le monopole de l'émission. Compte tenu de la recette budgétaire que représentent les timbres, les États ont tendance à multiplier les émissions au-delà des besoins réels, et nombre d'entre elles alimentent le marché de la collection, notamment les vignettes sans utilité postale.Les timbres les plus chers sont les quelques exemplaires conservés des premiers timbres émis. Ainsi, un timbre des États-Unis de 1845, exemplaire unique conservé sur une lettre, a atteint la valeur de 137 200 €s. Le timbre européen le plus cher (environ 122 000 €s) est espagnol ; il date de 1851.
Aucun site ajouté récemment