paquebot
nom masculin
(anglais packet-boat, de packet, paquet, et boat, bateau)À partir des années 1960, la concurrence du transport aérien a porté un coup fatal aux paquebots. En deux décennies, la plupart des long-courriers furent désarmés et envoyés à la casse. Ceux qui restèrent en service furent exclusivement affectés aux croisières, lorsqu'on ne les transformait pas en musées flottants, comme le Queen Mary, amarré à Long Beach, en Californie. Le dernier paquebot construit en France, le France précisément, n'a pas échappé à cette nouvelle règle : lancé en 1960, désarmé en 1974, il a été vendu en 1977. Restauré dans les chantiers Hapag Lloyds de Bremerhaven (Allemagne), il a représenté un investissement total (achat puis transformation) de 540 millions de francs. Un bateau neuf aurait coûté environ 750 millions de francs pour 1 400 passagers alors que le Norway, comme l'a rebaptisé son acquéreur, peut en embarquer 2 400.Depuis le milieu des années 1990, les activités des croisières de luxe, qui connaissent une très forte croissance (4 millions de passagers en 1990, 5,5 en 1995, 8,5 en 2000 et des prévisions de 11 millions de passagers en 2005, et de 14 millions en 2010), ont relancé la construction des grands paquebots ; la France, avec les Chantiers de l'Atlantique, qui ont lancé le paquebot Mistral en juin 1999, s'est hissée à la première place mondiale dans la construction de ce type de navires : après avoir livré en 2000 le Millenium, le plus grand paquebot jamais construit en France (long de près de 300 m, il peut embarquer 2 450 passagers et 1 000 membres d'équipage), les chantiers de Saint-Nazaire ont construit le Queen Mary II (2003), le plus grand et le plus prestigieux paquebot du monde (345 m de long, 41 m de large pour une hauteur de 72 m dont 62 m émergés, et une capacité d'accueil de 2 620 passagers et de 1 250 membres d'équipage), capable, avec une vitesse de 30 nuds, de traverser l'Atlantique en cinq jours.
(anglais packet-boat, de packet, paquet, et boat, bateau)À partir des années 1960, la concurrence du transport aérien a porté un coup fatal aux paquebots. En deux décennies, la plupart des long-courriers furent désarmés et envoyés à la casse. Ceux qui restèrent en service furent exclusivement affectés aux croisières, lorsqu'on ne les transformait pas en musées flottants, comme le Queen Mary, amarré à Long Beach, en Californie. Le dernier paquebot construit en France, le France précisément, n'a pas échappé à cette nouvelle règle : lancé en 1960, désarmé en 1974, il a été vendu en 1977. Restauré dans les chantiers Hapag Lloyds de Bremerhaven (Allemagne), il a représenté un investissement total (achat puis transformation) de 540 millions de francs. Un bateau neuf aurait coûté environ 750 millions de francs pour 1 400 passagers alors que le Norway, comme l'a rebaptisé son acquéreur, peut en embarquer 2 400.Depuis le milieu des années 1990, les activités des croisières de luxe, qui connaissent une très forte croissance (4 millions de passagers en 1990, 5,5 en 1995, 8,5 en 2000 et des prévisions de 11 millions de passagers en 2005, et de 14 millions en 2010), ont relancé la construction des grands paquebots ; la France, avec les Chantiers de l'Atlantique, qui ont lancé le paquebot Mistral en juin 1999, s'est hissée à la première place mondiale dans la construction de ce type de navires : après avoir livré en 2000 le Millenium, le plus grand paquebot jamais construit en France (long de près de 300 m, il peut embarquer 2 450 passagers et 1 000 membres d'équipage), les chantiers de Saint-Nazaire ont construit le Queen Mary II (2003), le plus grand et le plus prestigieux paquebot du monde (345 m de long, 41 m de large pour une hauteur de 72 m dont 62 m émergés, et une capacité d'accueil de 2 620 passagers et de 1 250 membres d'équipage), capable, avec une vitesse de 30 nuds, de traverser l'Atlantique en cinq jours.
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