nuptialité
nom féminin Événement démographique en rapport avec les mariages.
Rapport du nombre de mariages d'une année à l'effectif moyen de la population. (On dit aussi taux de nuptialité.)
DÉMOGRAPHIELe taux brut de nuptialitéIl est généralement calculé sur une période d'un an pour une population de 1 000 personnes. Il est très variable selon les pays et peut être affecté par des causes externes, comme les pertes liées aux guerres, avec les déséquilibres numériques entre sexes qu'elles occasionnent. Les facteurs importants pour la nuptialité d'une société sont les règles sociales concernant la fréquence du célibat ainsi que l'âge au mariage. Le mariage a en effet commandé, dans la plupart des civilisations, l'exercice de la procréation. Mais ce lien n'a rien d'absolu, et les comportements envers l'institution matrimoniale ont connu une évolution sensible depuis le début des années 1970 dans le monde occidental.L'évolution de la nuptialitéLe cas de la France illustre bien cette émergence d'un nouveau statut du couple dans le monde occidental. Le taux de nuptialité a commencé à baisser au début des années 1970 jusqu'à la moitié des années 1990 et s'est ensuite redressé. Il était en 2002 de 5,1 mariages pour 1000 habitants et de 7,8 en 1970. Quant au nombre de mariages, il est passé de 380 000 en 1969 à 253 000 en 1994, chiffre le plus bas, pour atteindre 305 000 en 2000 et 303 500 en 2001. Parallèlement, l'âge au premier mariage pour les hommes était de 27,8 ans en 1990 et de 30,2 ans en 2001 et pour les femmes, 25,7 ans et 28,1 ans pour ces mêmes dates. L'évolution de la structure démographique d'ensemble, tout particulièrement de la composition par âge de la population, tient certes une place dans ces évolutions. Mais d'autres facteurs doivent être avancés, dont les effets se conjuguent. Conjoncturellement, les crises de l'emploi affectent spécialement les jeunes en âge de fonder un foyer et il en résulte un différé dans le nombre des mariages enregistrés. Par ailleurs, le passage en mairie est une formalité qui n'est plus forcément préalable à la constitution du couple et à l'arrivée d'un enfant (environ 25 % des enfants naissent hors mariage). Le mariage intervient de plus en plus tard dans la vie du couple. Ensemble, ces éléments contribuent à remodeler les conditions de la nuptialité.
Rapport du nombre de mariages d'une année à l'effectif moyen de la population. (On dit aussi taux de nuptialité.)
DÉMOGRAPHIELe taux brut de nuptialitéIl est généralement calculé sur une période d'un an pour une population de 1 000 personnes. Il est très variable selon les pays et peut être affecté par des causes externes, comme les pertes liées aux guerres, avec les déséquilibres numériques entre sexes qu'elles occasionnent. Les facteurs importants pour la nuptialité d'une société sont les règles sociales concernant la fréquence du célibat ainsi que l'âge au mariage. Le mariage a en effet commandé, dans la plupart des civilisations, l'exercice de la procréation. Mais ce lien n'a rien d'absolu, et les comportements envers l'institution matrimoniale ont connu une évolution sensible depuis le début des années 1970 dans le monde occidental.L'évolution de la nuptialitéLe cas de la France illustre bien cette émergence d'un nouveau statut du couple dans le monde occidental. Le taux de nuptialité a commencé à baisser au début des années 1970 jusqu'à la moitié des années 1990 et s'est ensuite redressé. Il était en 2002 de 5,1 mariages pour 1000 habitants et de 7,8 en 1970. Quant au nombre de mariages, il est passé de 380 000 en 1969 à 253 000 en 1994, chiffre le plus bas, pour atteindre 305 000 en 2000 et 303 500 en 2001. Parallèlement, l'âge au premier mariage pour les hommes était de 27,8 ans en 1990 et de 30,2 ans en 2001 et pour les femmes, 25,7 ans et 28,1 ans pour ces mêmes dates. L'évolution de la structure démographique d'ensemble, tout particulièrement de la composition par âge de la population, tient certes une place dans ces évolutions. Mais d'autres facteurs doivent être avancés, dont les effets se conjuguent. Conjoncturellement, les crises de l'emploi affectent spécialement les jeunes en âge de fonder un foyer et il en résulte un différé dans le nombre des mariages enregistrés. Par ailleurs, le passage en mairie est une formalité qui n'est plus forcément préalable à la constitution du couple et à l'arrivée d'un enfant (environ 25 % des enfants naissent hors mariage). Le mariage intervient de plus en plus tard dans la vie du couple. Ensemble, ces éléments contribuent à remodeler les conditions de la nuptialité.
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