mortier
nom masculin
(latin mortarium) Récipient à fond demi-sphérique où l'on broie et où l'on malaxe, avec un pilon, certains aliments, certaines substances pharmaceutiques.
Bouche à feu, généralement à âme lisse, à tube court par rapport à son calibre, dont les projectiles, par leur trajectoire parabolique (angle de tir allant de 45 à 90°), peuvent atteindre des objectifs masqués ou enterrés.
Tube pour le lancement de bombes (d'artifices) et d'engins analogues, que l'on enfonce dans le sol.
Mélange constitué le plus souvent de ciment ou de chaux, de sable, d'adjuvants éventuels et d'eau de gâchage. (On distingue les mortiers gras, contenant beaucoup de liant, par opposition aux mortiers maigres, et les mortiers bâtards, qui renferment un mélange de ciment et de chaux. Ils sont utilisés comme enduit isolant ou réfractaire.)
Coiffure de certains magistrats.
Mortier A.S.M., système d'arme d'autodéfense anti-sous-marine à courte portée, utilisant comme projectiles des obus de fort calibre.
Mortier de tranchée, nom donné pendant la Première Guerre mondiale à des mortiers de gros calibres et de faible portée.
ARMEMENTLes premiers mortiers (XVe s.) sont des pierriers en bronze qui tirent des boulets de pierre par-dessus les murailles. Les modèles, très nombreux, sont réduits à quatre (8, 10, 12, 14 pouces) au XVIIe s., puis à trois (8, 10, 12 pouces) dans le système Gribeauval. Longs de deux calibres, tirant sous angle fixe (45° et 60°), leur portée varie entre 2 et 4 km.Au cours de la Première Guerre mondiale, les mortiers rayés de 7 à 8 calibres sont montés sur affût roulant, sur plate-forme ou sur affût-truck (voie ferrée). Leur emploi se généralisera entre 1939 et 1945, particulièrement dans l'attaque ou la défense des postes isolés et dans l'appui des unités en nomadisation. Aujourd'hui, outre les matériels de 81 et 60 mm, le mortier de 120 mm (15 coups par minute) est largement utilisé. L'actuel mortier de 120 RT 61, à tube rayé et à affûts roulants, tire un obus antichar ou explosif à 13 km.
(latin mortarium) Récipient à fond demi-sphérique où l'on broie et où l'on malaxe, avec un pilon, certains aliments, certaines substances pharmaceutiques.
Bouche à feu, généralement à âme lisse, à tube court par rapport à son calibre, dont les projectiles, par leur trajectoire parabolique (angle de tir allant de 45 à 90°), peuvent atteindre des objectifs masqués ou enterrés.
Tube pour le lancement de bombes (d'artifices) et d'engins analogues, que l'on enfonce dans le sol.
Mélange constitué le plus souvent de ciment ou de chaux, de sable, d'adjuvants éventuels et d'eau de gâchage. (On distingue les mortiers gras, contenant beaucoup de liant, par opposition aux mortiers maigres, et les mortiers bâtards, qui renferment un mélange de ciment et de chaux. Ils sont utilisés comme enduit isolant ou réfractaire.)
Coiffure de certains magistrats.
Mortier A.S.M., système d'arme d'autodéfense anti-sous-marine à courte portée, utilisant comme projectiles des obus de fort calibre.
Mortier de tranchée, nom donné pendant la Première Guerre mondiale à des mortiers de gros calibres et de faible portée.
ARMEMENTLes premiers mortiers (XVe s.) sont des pierriers en bronze qui tirent des boulets de pierre par-dessus les murailles. Les modèles, très nombreux, sont réduits à quatre (8, 10, 12, 14 pouces) au XVIIe s., puis à trois (8, 10, 12 pouces) dans le système Gribeauval. Longs de deux calibres, tirant sous angle fixe (45° et 60°), leur portée varie entre 2 et 4 km.Au cours de la Première Guerre mondiale, les mortiers rayés de 7 à 8 calibres sont montés sur affût roulant, sur plate-forme ou sur affût-truck (voie ferrée). Leur emploi se généralisera entre 1939 et 1945, particulièrement dans l'attaque ou la défense des postes isolés et dans l'appui des unités en nomadisation. Aujourd'hui, outre les matériels de 81 et 60 mm, le mortier de 120 mm (15 coups par minute) est largement utilisé. L'actuel mortier de 120 RT 61, à tube rayé et à affûts roulants, tire un obus antichar ou explosif à 13 km.
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