miniature

nom féminin
(italien miniatura, du latin miniare, enduire de minium) Image peinte participant à l'enluminure d'un manuscrit.
Peinture de petites dimensions, telle que scène gracieuse ou portrait, soit encadrée, soit traitée en médaillon, soit employée pour décorer une boîte, une tabatière.
En apposition, indique quelque chose qui est extrêmement petit : Lampes miniatures ; ou quelque chose qui est la réduction d'un objet : Des autos miniatures.
Modèle réduit : Salon de la miniature.
Flacon en réduction, échantillon de parfum.
En miniature, en réduction : Palais en miniature.
Miniature chorégraphique, œuvre chorégraphique de chambre, de haute technicité et de courte durée (un acte), cherchant à valoriser l'artiste qui l'exécute ou à illustrer un seul sujet. (Synonyme : ballet miniature.)

BEAUX-ARTSMiniature byzantineElle est florissante du Ve au XVe s. malgré une interruption due à l'iconoclasme. Évangéliaires, lectionnaires, ménologues, recueils d'homélies et autres textes religieux constituent la majorité des écrits conservés, et leur illustration témoigne d'une grande variété : pleine page, marge, scènes insérées dans le texte, etc. (Évangéliaire de Rossano, VIe s., Bibliothèque de Rossano). Les miniatures jouaient un rôle pédagogique indéniable en résumant le texte. Les mêmes procédés se retrouvent dans les manuscrits profanes tels que traités scientifiques ou pharmacologiques (Theriaca de Nicandre ou le Traité de Dioscoride) ; ce dernier, dans l'exemplaire de Vienne (Autriche) du VIe s., en dehors des plantes, est enrichi d'un portrait de la donatrice. Lors de la renaissance macédonienne (IXe-XIe s.), la miniature atteint son apogée. Les œuvres de cette époque participent d'une synthèse de la tradition proprement byzantine, alliée à la redécouverte de l'Antiquité et à l'apport des motifs orientaux : Psautier de Paris (Xe s.) et Homélies de Grégoire de Nazianze (IXe s.) [Paris, B.N.F.].Miniature islamiqueLe terme de miniature va désormais recouvrir des œuvres d'un art menu tourné vers le portrait (Hilliard en Angleterre, les Clouet en France), pratiqué sur vélin (peau, plus tard papier), sur émail (J. Petitot au XVIIe s.) ou sur ivoire (R. Carriera, P. A. Hall ou François Dumont au XVIIIe s., Isabey au XIXe s.). Au portrait s'ajouteront la composition religieuse ou mythologique, le paysage, la scène de genre enfin, le tout employé, surtout au XVIIIe s., dans le décor de bijoux et de petits objets tels que tabatières, boîtes et étuis divers (scènes galantes de Baudouin, vues de Van Blarenberghe, etc.).
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