médecine

nom féminin
(latin medicina) Ensemble des connaissances scientifiques et des moyens de tous ordres mis en œuvre pour la prévention, la guérison ou le soulagement des maladies, blessures ou infirmités.
Interne en médecine, étudiant en médecine qui se spécialise après plusieurs années d'études, le plus souvent après avoir passé un concours, en exerçant dans un centre hospitalo-universitaire ou un centre hospitalier.
Médecine de catastrophe, organisation des secours et des soins lors d'accidents collectifs où le nombre des victimes dépasse les capacités habituelles des services concernés.
Médecine interne, branche de la médecine hospitalière qui embrasse l'ensemble des maladies.
Médecine nucléaire, spécialité médicale utilisant l'administration d'éléments radioactifs à des fins diagnostiques ou thérapeutiques.
Médecine prédictive, partie de la médecine qui s'attache à rechercher les risques génétiques que présente un individu d'être victime au cours de son existence d'une maladie.
Médecine du sport, branche de la médecine regroupant la prévention, le diagnostic et le traitement des maladies liées au sport ainsi que les conseils et les mesures destinés au maintien et à l'amélioration de la condition physique des sportifs de tous âges et de tous niveaux.

En Grèce, la médecine était dominée par le grand nom d'Hippocrate, et elle est relatée dans une soixantaine de traités médicaux (collection hippocratique). Chez les Romains, les traditions laissées par Hippocrate furent maintenues, et Galien les développa en invitant au raisonnement clinique et à la construction méthodique du diagnostic. La médecine du Moyen Âge ne fait que reprendre les doctrines de l'Antiquité grecque par l'intermédiaire de la médecine de langue arabe.
La Renaissance marque l'essor de la connaissance anatomique et expérimentale. Vésale édifie, par l'étude des dissections, une œuvre monumentale, et Ambroise Paré pose les jalons de la chirurgie moderne. La découverte de la circulation du sang par Harvey, puis les travaux de Malpighi, de Pecquet, de Winslow, de Hunter précisent les conséquences chirurgicales des découvertes anatomiques.
La première moitié du XIXe s. est marquée par des travaux importants (notamment ceux de Laennec, Bretonneau, Dupuytren) pour s'ouvrir, avec la découverte de l'anesthésie par Horace Wells, Morton et Simpson, sur d'immenses possibilités. Dans la seconde moitié du XIXe s., la médecine comme la chirurgie entrent dans l'ère contemporaine avec les travaux de Pasteur, qui découvre la nature infectieuse (due à des micro-organismes) de plusieurs maladies, crée le vaccin contre la rage et permet la prévention des complications septiques des plaies et des interventions chirurgicales par l'antisepsie. L'Allemand Koch découvre le bacille de la tuberculose. À la même époque, l'école de la Salpêtrière, avec Charcot, transforme la neurologie par une observation minutieuse des faits cliniques, alors que les médecins de l'hôpital Saint-Louis se spécialisent dans le traitement des maladies de la peau.
La première moitié du XXe s. est marquée par l'utilisation croissante des techniques et des méthodes de la physique, de la chimie, de la biologie, qui aboutit, d'une part, à une extension considérable des moyens d'investigation, de diagnostic et de traitement médicaux et chirurgicaux, d'autre part à l'individualisation de « spécialités médicales ».
Enseignement de la médecineLes études de médecine, qui sont accomplies dans les unités de formation et de recherche médicale (U.F.R.), sont divisées en 3 cycles. Le 1er cycle dure 2 ans et forme aux sciences fondamentales. Le 2e cycle dure 4 ans et donne une formation théorique, clinique et hospitalière. Le 3e cycle consiste en un stage pratique interné de 1 an, à l'issue duquel l'étudiant soutient sa thèse et reçoit le titre de docteur en médecine.La médecine légaleétait autrefois l'art de faire des rapports en justice. Les progrès des connaissances médicales, biologiques et sociales ont élargi le champ d'activité des médecins spécialistes de médecine légale. Ce sont les médecins chargés de la constatation des décès, les médecins experts requis ou commis à l'occasion d'affaires criminelles et souvent appelés médecins légistes, les médecins experts désignés à l'occasion d'affaires civiles ou administratives portant sur des blessés ou des malades.

LA MÉDECINE DU SPORTHistoriqueLes débutsPris au sens large d'activité physique dans le cadre de laquelle des hommes se mesurent à d'autres, le sport a une origine très ancienne et même antérieure à la date officielle des premiers jeux Olympiques de la Grèce antique (-776 avant J.-C.) : on en trouve la trace sur des bas-reliefs égyptiens datant de quelque trente siècles avant notre ère. Il est assez probable que, déjà dans ces époques reculées, la survenue de blessures liées à la pratique sportive d'une part et la recherche de potions susceptibles d'augmenter la force, l'agilité, la combativité ou la récupération d'autre part aient amené les athlètes à consulter des médecins (la notion de médecin devant être prise ici au sens de celui qui a le savoir ou le pouvoir de guérison et qui a pu être, à travers les âges, un sorcier, un prêtre, un marabout, un mage, un guérisseur, etc.). Mais, si les médecins de la Grèce antique ont évoqué la pratique des activités physiques et en ont souligné les bienfaits pour la santé des jeunes hommes (le cas des jeunes filles n'est pas clairement évoqué), l'existence de praticiens qui y soient exclusivement dévolus n'est pas attestée à cette époque, si ce n'est le cas de médecins militaires (dont la motivation restait avant tout de former de bons soldats). L'année 1900 est une date importante pour la médecine sportive. En effet, dans le sillage de l'Exposition universelle de Paris, deux autres manifestations ont lieu dans la capitale française : – les jeux Olympiques, à l'occasion desquels E. J. Marey et G. Demeny enregistrent au Cinématographe les techniques de passage des haies, de course et de saut des champions olympiques qu'ils ont invités au lendemain de leur victoire. Ces prises de vues sont d'une rare qualité technique et n'ont pas grand-chose à envier aux enregistrements réalisés de nos jours. La qualité de ces études amènera Demeny à rejoindre le laboratoire de physiologie de l'École de Joinville en 1902, où il aura quotidiennement à sa disposition des sportifs à l'entraînement ;– la tenue du Congrès international d'éducation physique consacré à la physiologie des exercices du corps, auquel prend part F. Lagrange.En 1910, au Congrès international d'hygiène scolaire de Paris, est discuté et adopté le principe d'un examen médical et d'un dossier médical destinés aux élèves parisiens en vue de surveiller la survenue de pathologies liées au sport.En 1911, Demeny, qui a quitté l'École de Joinville, travaille sur la fatigue consécutive à l'effort physique et met en place un Cours supérieur d'éducation physique.En 1919, le docteur Maurice Boigey (1877-1952), médecin en chef de l'École de Joinville, crée des laboratoires de mécanique, physiologie, radiologie, chimie, photographie. Il publie un manuel d'éducation physique en 1922.En 1921 est fondée la Société médicale française d'éducation physique et de sport.En 1924, aux Jeux de Paris, on voit pour la première fois une délégation (celle des États-Unis) intégrer une équipe médicale.En 1928, un cours de médecine du sport et du travail est institué à Nancy et le professeur Paul Chailley-Bert (1890-1973) crée, à l'Institut d'éducation physique de Paris, un programme d'enseignement destiné aux professeurs d'éducation physique et aux médecins. La même année sont mis en place des Instituts régionaux d'éducation physique (I.R.E.P.) rattachés aux facultés de médecine et, à l'occasion des Jeux d'hiver de Saint-Moritz, est fondée la Fédération internationale de médecine du sport (F.I.M.S.).Les années suivantes voient se multiplier les travaux et publications consacrés à la physiologie de l'exercice musculaire et à l'entraînement, en Allemagne en particulier.Les lois de 1945 mettent réglementairement en place, en France, le contrôle des activités physiques et sportives. On y demande au médecin de rechercher d'éventuelles contre-indications médicales à des activités sportives, de surveiller les effets des consignes d'entraînement sur la santé, d'orienter éventuellement en fonction des constats de l'examen.En 1949 paraît le programme du Certificat d'études spécialisées de biologie appliquée au sport, qui sera mis en place à partir de 1950 dans les facultés de médecine françaises. Il s'agit en fait de l'acte de naissance officiel de la médecine du sport.L'organisation de la médecine du sportLes hôpitaux et les institutsÀ partir des années 1950, les services de médecine du sport vont voir le jour dans les hôpitaux français. Il s'agit la plupart du temps de consultations de médecine du sport rattachées à des services de cardiologie, pneumologie, physiologie, nutrition ou orthopédie. L'activité majeure de ces consultations est tournée vers les visites d'aptitude à la pratique d'un sport, où les sportifs viennent chercher le certificat médical indispensable pour obtenir une licence sportive. À cette époque en effet et jusqu'en 1975 environ, la pratique du sport en dehors d'un club est quasiment inexistante (sauf pour certains sports comme le ski ou la voile par exemple) et l'adhésion à un club, affilié lui-même à une fédération, passe obligatoirement par une licence fédérale.Une partie des activités de l'École de Joinville, qui a disparu avec la guerre, a été transférée au Centre national d'éducation physique (C.N.E.P.), créé en 1945 sur une partie des anciennes installations de l'école, dans le bois de Vincennes, à Paris. Le C.N.E.P. deviendra ensuite l'Institut national du sport (I.N.S.).À l'I.N.S., comme dans les instituts régionaux se créent des services de médecine du sport orientés vers la recherche, le suivi médical et la traumatologie.Les examens médicauxJusque vers les années 1970, le matériel d'observation reste sommaire et l'examen médical se réduit le plus souvent à une série de mensurations (taille, poids, périmètres thoraciques en inspiration et expiration), de mesures biométriques (amplitudes articulaires, capacité vitale pulmonaire à l'aide d'un spiromètre, de la perméabilité nasale en expirant par le nez sur une plaque d'aluminium, de l'activité visuelle à partir de l'échelle de Monoyer), d'examens morphologiques du rachis (recherches de cyphose, scoliose, lordose) et des membres (recherche de déformations).Les examens complémentaires comme les explorations fonctionnelles sont rares et dépendent des habitudes et de la spécialité prédominante du service. Ainsi les pneumologues réalisent-ils des explorations fonctionnelles respiratoires plus sophistiquées que la simple capacité vitale. On procède quelquefois à un examen radiologique pour vérifier l'état du poumon et la morphologie du cœur.Les physiologistes et les pneumologues s'intéressent aux tests énergétiques tels que la mesure de la consommation maximale d'oxygène (appelée « Vo2 max »). On sait la mesurer depuis 1920, mais le protocole est lourd, le matériel est encombrant et non standardisé et ces tests ne se font pas en routine (il faudra pour cela attendre les années 1970 pour disposer de matériels fiables, dont le recours à la micro-informatique facilitera encore l'utilisation après 1980). Néanmoins, des tests plus simples sont pratiqués comme le test de Martinet (20 flexions par 30 s), celui de Ruffier (30 flexions en 45 s), les tests d'Astrand (montée / descente d'un tabouret pendant 6 min), ou encore les tests sur bicyclette, à l'occasion desquels la mesure de fréquence cardiaque (prise au pouls ou par électrocardiogramme) permet d'extrapoler sur l'état de forme ou la consommation d'oxygène.Les cardiologues ont d'abord utilisé le test de Flack (expiration bloquée contre une résistance de 40 mm de mercure) créé dans les années 1920 et ont surtout développé l'utilisation et l'interprétation de l'électrocardiogramme en fonction de l'entraînement. À partir de 1965-1966, les médecins de l'I.N.S. élargissent le registre des examens cardiaques aux troubles de l'excitabilité et de la conduction. Ils travaillent également par vectocardiographie (électrocardiographie en trois dimensions) et, à partir de 1976, par échocardiographie.L'encadrement médical des équipes sportivesLes soigneursJusqu'en 1945, il est très rare qu'une équipe sportive soit suivie et accompagnée régulièrement par un médecin. Pourtant, dès la naissance du sport moderne, des personnes prennent en charge les « soins » du sportif. Ces « soigneurs » s'occupent d'abord des massages précédant ou suivant les compétitions, puis s'intéressent à l'alimentation de l'athlète ; plus que d'une réelle diététique, il s'agit alors de la confection de « potions miracles » destinées à aider le sportif à récupérer, auxquelles sont très vite (dès le début du XXe s.) ajoutées des drogues. La particularité de ces soigneurs est dans la plupart des cas de n'avoir aucune formation médicale ou paramédicale. Leurs connaissances ne sont acquises qu'empiriquement au contact des sportifs. La présence de ces personnes au sein de certaines équipes s'est réduite à partir des années 1970 pour disparaître presque complètement à partir de 1990.Médecins et kinésithérapeutesÀ partir de 1950, des médecins isolés ou des équipes médicales ont commencé à suivre plus régulièrement certaines compétitions sportives, comme le Tour de France, par exemple. Puis, dans les années 1960, les médecins de l'Institut national du sport et de l'École interarmées des sports accompagnent les équipes nationales pour les grandes compétitions internationales. Au début, ces équipes médicales sont réduites à un ou deux médecins et quelques kinésithérapeutes (pour les compétitions de moindre importance, seuls les kinésithérapeutes sont sollicités). Cette situation changera sensiblement à partir de la fin des années 1970 : la délégation médicale française aux jeux Olympiques de Sydney, par exemple, était composée d'une vingtaine de médecins et d'une cinquantaine de kinésithérapeutes.Les structures médicales françaises actuellesLa médecine fédéraleAu sein de chaque fédération sportive existe une commission médicale dirigée par un médecin fédéral. L'augmentation de la quantité de l'entraînement, qui est passé de quelques séances hebdomadaires à l'entraînement quotidien des années 1960 et aux deux séances journalières d'aujourd'hui, est à l'origine d'une augmentation des pathologies des sportifs. Or ces pathologies sont souvent spécifiques du sport et méconnues des médecins non spécialisés. Pour minimiser les effets des blessures qui perturbent le calendrier d'entraînement du sportif établi en fonction de ses objectifs, un diagnostic rapide, un traitement immédiat efficace et une rééducation correctement réalisée, qui réduisent les délais de cicatrisation et permettent d'éviter les rechutes, sont nécessaires. C'est pourquoi, à partir de la fin des années 1970, de plus en plus de fédérations décident d'encadrer toutes les compétitions et tous les stages d'entraînement par un médecin et un ou plusieurs kinésithérapeutes. Elles y sont encouragées et aidées par le ministère de la Jeunesse et des Sports.Le médecin fédéral dirige la commission médicale nationale, où siègent les médecins et les kinésithérapeutes qui encadrent toutes les équipes nationales (hommes, femmes, seniors, espoirs, juniors, etc.). Le même schéma d'organisation est appliqué dans chaque ligue fédérale régionale. Le rôle de chaque commission est d'assurer l'encadrement des équipes, mais également de mettre en place le suivi médical de l'entraînement qui sera assuré le plus souvent à l'Institut national du sport et de l'éducation physique (I.N.S.E.P.), dans les Centres régionaux d'éducation physique et sportive (C.R.E.P.S) et dans les consultations de médecine du sport des hôpitaux.La commission médicale du Comité national olympiqueLe Comité national olympique et sportif français (C.N.O.S.F.) est, lui aussi, doté d'une commission médicale. Les médecins et kinésithérapeutes qui la composent sont tous issus des commissions médicales fédérales. Son rôle est de veiller au suivi médical des sportifs de haut niveau et de préparer puis assurer la logistique d'encadrement des grandes manifestations comme les jeux Olympiques.Le réseau médical du ministère de la Jeunesse et des SportsQuelques médecins sont rattachés au bureau de la Vie de l'athlète de l'administration centrale du ministère de la Jeunesse et des Sports. Un médecin inspecteur est attaché à chaque direction régionale de la Jeunesse et des Sports, un autre à chaque direction départementale. Ces médecins ont une fonction administrative. Ils sont chargés de mettre en œuvre les lois, décrets et directives du ministère. Depuis 1999, un médecin conseiller, chargé plus particulièrement du suivi médical de l'entraînement et de la lutte contre le dopage, est affecté auprès de chaque directeur régional.Le rôle des médecins du sportLe suivi médicalLe médecin du sport s'intéresse aux pathologies et à leurs traitements mais également à la prévention que permettent de mettre en place des bilans médicaux réguliers répartis dans l'année. Enfin, il intervient également dans la lutte contre le dopage. C'est l'ensemble de ces actions que l'on appelle le « suivi médical ». Ce suivi peut être effectué par le même médecin ou par des confrères spécialisés ou des équipes techniques spécialisées auxquels il fait appel. Mais c'est le médecin d'équipe et le médecin fédéral qui collationnent l'ensemble des données pour les consigner dans un dossier médical et en tirer les conséquences sur la préparation et l'état de santé du sportif.Les soinsL'observation des chiffres de la Permanence médicale de l'I.N.S.E.P., où s'entraînent un millier de sportifs pratiquant l'une ou l'autre de vingt-cinq disciplines différentes, permet de constater que :– depuis vingt ans, un peu plus de 50 % des consultations sont liées à la traumatologie, c'est-à-dire aux accidents des muscles, tendons, articulations liés à la pratique sportive, la répartition de ces lésions variant en fonction des sports (l'athlétisme, par exemple, présente le plus fort pourcentage de lésions musculaires, alors que le judo vient en tête pour les accidents articulaires) ;– les autres consultations concernent des pathologies auxquelles tout médecin généraliste est confronté dans son cabinet (troubles de la sphère O.R.L., troubles digestifs, lésions dermatologiques).Lors des compétitions, les consultations concernent encore plus la médecine générale : les problèmes O.R.L. rencontrés sont liés à la climatisation des moyens de transport et des structures d'accueil, au changement de climat, à la longueur des transports aériens et à la fatigue qu'ils génèrent ; la sphère digestive est également affectée pour les mêmes raisons, auxquelles il faut ajouter le changement d'alimentation. En revanche, les pathologies traumatiques sont en nombre moins important, car les sportifs blessés ou en état de méforme n'ont pas été sélectionnés et ne font pas le déplacement. Mais la survenue d'une blessure pendant la compétition doit être rapidement traitée et dans de bonnes conditions. C'est pourquoi, si le médecin doit posséder bien entendu une forte compétence en traumatologie liée au sport, il doit être aussi capable d'intervenir sur tous les problèmes de médecine générale.La préventionLa prévention consiste en premier lieu à organiser des bilans de santé plusieurs fois dans l'année. La comparaison de ces bilans permet de savoir si le sportif supporte bien l'entraînement et si celui-ci est adapté. Jusqu'en 1999, la loi (décret du 1er juillet 1987 de la loi du 16 juillet 1984) n'imposait qu'une visite annuelle pour la signature de la licence sportive pour la majorité des sportifs et trois bilans pour les sportifs de haut niveau en laissant aux fédérations le soin de définir le contenu des bilans. La nouvelle loi votée le 23 mars 1999 est plus précise quant au contenu des bilans des sportifs de haut niveau, qui est très clairement défini dans le décret du 28 avril 2000. Il comprend un examen clinique, de nombreux examens complémentaires (électrocardiographie, échocardiographie, examen dentaire avec panoramique, épreuve respiratoire, dépistage des troubles visuels et auditifs, épreuve d'effort maximale), un entretien psychologique et un bilan biologique sophistiqué. Ce dernier, contrairement à ce qui a été parfois dit, n'est pas un contrôle antidopage. En revanche, ces rencontres avec le médecin du sport, en créant un climat de confiance entre le sportif et le praticien, jouent un rôle capital dans la prévention du dopage.
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