mât
nom masculin
(francique mast)À bord des grands voiliers ou des voiliers de plaisance, le mât porte la voilure, tandis que sur les navires à propulsion mécanique il sert à soutenir le matériel spécialisé, installé dans les hauts (antenne radio, radar, etc.). La mâture d'un grand voilier était très complexe et très diversifiée suivant le gréement du voilier (beaupré, grand-mât, mât de misaine, mât d'artimon, bas-mât, mât de hune, etc.) ; elle nécessitait, pour un vaisseau, un minimum de soixante arbres sélectionnés pour la qualité de leur bois.La silhouette et la taille des navires dépendaient étroitement des matériaux disponibles pour leur construction. Trouver des arbres dont les troncs auraient fourni des mâts complets qui pouvaient mesurer plus de 60 m se révélait difficile. Aussi choisit-on de construire des mâtures composites. On monta ainsi sur le mât principal un hunier, lui-même surmonté d'un perroquet. Le cacatois, utilisé sur les plus grands navires, dominait tous les autres mâts. L'agencement des grandes voiles carrées, 5 ou 6 par mât, obéissait à des règles établies de façon précise. Chaque voile dépendait d'une vergue, contrôlée elle-même par tout un système de manœuvres courantes qui permettaient un changement d'orientation en fonction du vent.Aujourd'hui, le bois fait une place de plus en plus grande aux nouveaux matériaux dans la construction navale.
(francique mast)À bord des grands voiliers ou des voiliers de plaisance, le mât porte la voilure, tandis que sur les navires à propulsion mécanique il sert à soutenir le matériel spécialisé, installé dans les hauts (antenne radio, radar, etc.). La mâture d'un grand voilier était très complexe et très diversifiée suivant le gréement du voilier (beaupré, grand-mât, mât de misaine, mât d'artimon, bas-mât, mât de hune, etc.) ; elle nécessitait, pour un vaisseau, un minimum de soixante arbres sélectionnés pour la qualité de leur bois.La silhouette et la taille des navires dépendaient étroitement des matériaux disponibles pour leur construction. Trouver des arbres dont les troncs auraient fourni des mâts complets qui pouvaient mesurer plus de 60 m se révélait difficile. Aussi choisit-on de construire des mâtures composites. On monta ainsi sur le mât principal un hunier, lui-même surmonté d'un perroquet. Le cacatois, utilisé sur les plus grands navires, dominait tous les autres mâts. L'agencement des grandes voiles carrées, 5 ou 6 par mât, obéissait à des règles établies de façon précise. Chaque voile dépendait d'une vergue, contrôlée elle-même par tout un système de manœuvres courantes qui permettaient un changement d'orientation en fonction du vent.Aujourd'hui, le bois fait une place de plus en plus grande aux nouveaux matériaux dans la construction navale.
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