manichéisme
nom masculin Doctrine des disciples de Mani.
Conception qui divise toute chose en deux parties, dont l'une est considérée tout entière avec faveur et l'autre rejetée sans nuance.
RELIGIONMani professait la coexistence et la lutte éternelle de deux principes : l'un bon, symbolisé par la lumière ; l'autre mauvais, figuré par les ténèbres et identique à la matière. L'humanité, née du dieu mauvais, ne peut être affranchie que par la connaissance de la vraie science.Les manichéens étaient divisés en deux classes : les auditeurs, ou néophytes, et les élus. La prière, le jeûne, les chants constituaient tout leur culte.Le manichéisme se voulait religion universelle. Du IIIe au VIe s., il se répandit, sous sa forme babylonienne, à l'est, en Iran et en Asie centrale, et à l'ouest, en Égypte, en Afrique du Nord et jusqu'en Italie. Puis, du VIIe au XIIIe s., sous sa forme sogdienne, il rayonna au Tibet, au Turkestan et en Chine. À dater du XIe s. apparurent, en Europe, des cathares, que l'on qualifia de « manichéens ».
Conception qui divise toute chose en deux parties, dont l'une est considérée tout entière avec faveur et l'autre rejetée sans nuance.
RELIGIONMani professait la coexistence et la lutte éternelle de deux principes : l'un bon, symbolisé par la lumière ; l'autre mauvais, figuré par les ténèbres et identique à la matière. L'humanité, née du dieu mauvais, ne peut être affranchie que par la connaissance de la vraie science.Les manichéens étaient divisés en deux classes : les auditeurs, ou néophytes, et les élus. La prière, le jeûne, les chants constituaient tout leur culte.Le manichéisme se voulait religion universelle. Du IIIe au VIe s., il se répandit, sous sa forme babylonienne, à l'est, en Iran et en Asie centrale, et à l'ouest, en Égypte, en Afrique du Nord et jusqu'en Italie. Puis, du VIIe au XIIIe s., sous sa forme sogdienne, il rayonna au Tibet, au Turkestan et en Chine. À dater du XIe s. apparurent, en Europe, des cathares, que l'on qualifia de « manichéens ».
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