labyrinthe
nom masculin
(latin labyrinthus, du grec laburinthos) Dans l'Antiquité, vaste édifice comprenant d'innombrables salles agencées de telle manière que l'on ne trouvait que difficilement l'issue.
Réseau compliqué de chemins, de galeries dont on a du mal à trouver l'issue ; dédale.
Complication inextricable : Le labyrinthe des lois.
Ensemble des parties qui composent l'oreille interne (limaçon ou cochlée, vestibule et canaux semi-circulaires).
Motif à compartiments en méandres, traité en dallage, en mosaïque, en plantations dans un jardin et le plus souvent centré à l'imitation du labyrinthe crétois.
Appareil constitué d'un ensemble d'allées et d'impasses, employé pour étudier les comportements d'apprentissage chez l'animal.
ARCHÉOLOGIESelon la mythologie, le labyrinthe était le palais du Minotaure en Crète, identifié avec le palais des rois minoens de Cnossos attribué à Dédale. Hérodote a décrit sous ce nom le complexe funéraire du pharaon Amenemhat III, dans le Fayoum, composé d'innombrables chambres.
ARCHITECTURELe mythe de Dédale, lié à celui de Thésée, a donné lieu à de nombreuses figurations de labyrinthes dans l'Empire romain. Ce motif, repris par les bâtisseurs médiévaux, qui l'insérèrent dans le dallage de diverses églises (cathédrales d'Amiens, de Chartres, de Reims, de Sens, etc., collégiale de Saint-Quentin), était assimilé au pèlerinage en Terre sainte, et de ce fait qualifié de lieue de Jérusalem (les fidèles suivaient ces méandres à genoux, ce qui leur valait des indulgences). Dans la même tradition, les jardins du Moyen Âge et de la Renaissance ont possédé des labyrinthes.
(latin labyrinthus, du grec laburinthos) Dans l'Antiquité, vaste édifice comprenant d'innombrables salles agencées de telle manière que l'on ne trouvait que difficilement l'issue.
Réseau compliqué de chemins, de galeries dont on a du mal à trouver l'issue ; dédale.
Complication inextricable : Le labyrinthe des lois.
Ensemble des parties qui composent l'oreille interne (limaçon ou cochlée, vestibule et canaux semi-circulaires).
Motif à compartiments en méandres, traité en dallage, en mosaïque, en plantations dans un jardin et le plus souvent centré à l'imitation du labyrinthe crétois.
Appareil constitué d'un ensemble d'allées et d'impasses, employé pour étudier les comportements d'apprentissage chez l'animal.
ARCHÉOLOGIESelon la mythologie, le labyrinthe était le palais du Minotaure en Crète, identifié avec le palais des rois minoens de Cnossos attribué à Dédale. Hérodote a décrit sous ce nom le complexe funéraire du pharaon Amenemhat III, dans le Fayoum, composé d'innombrables chambres.
ARCHITECTURELe mythe de Dédale, lié à celui de Thésée, a donné lieu à de nombreuses figurations de labyrinthes dans l'Empire romain. Ce motif, repris par les bâtisseurs médiévaux, qui l'insérèrent dans le dallage de diverses églises (cathédrales d'Amiens, de Chartres, de Reims, de Sens, etc., collégiale de Saint-Quentin), était assimilé au pèlerinage en Terre sainte, et de ce fait qualifié de lieue de Jérusalem (les fidèles suivaient ces méandres à genoux, ce qui leur valait des indulgences). Dans la même tradition, les jardins du Moyen Âge et de la Renaissance ont possédé des labyrinthes.
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