isolation
nom féminin Ensemble des procédés mis en œuvre pour empêcher le bruit de pénétrer dans un milieu clos ou d'en sortir (isolation acoustique ou insonorisation) ou pour réduire les échanges thermiques entre une enceinte, l'intérieur d'un bâtiment, etc., et le milieu extérieur (isolation thermique) ; fait d'être ainsi isolé.
Ensemble des matériaux utilisés pour isoler un dispositif électrique.
Mécanisme psychique de défense qui consiste à rompre les liens associatifs existant entre une représentation et son affect et qui peut persister à l'état isolé dans la conscience.
BÂTIMENTIsolation acoustiquePlusieurs facteurs interviennent pour faire varier l'isolement dans la construction. Un des plus importants est la masse de la paroi ou de l'obstacle qui est interposé sur le trajet du son. L'isolement augmente avec la masse, mais d'une manière assez lente ; il en est de même, en moyenne, avec la fréquence du son. De bons résultats ne sont obtenus que si la paroi est imperméable au flux d'air (pas de fissures, enduits posés sur les côtés de la paroi, bons joints aux portes et fenêtres) et que si les transmissions indirectes par les parois latérales, ou les tuyaux et conduits, sont réduites au minimum. Pour atteindre de fortes valeurs d'isolement, il est nécessaire d'utiliser des parois doubles avec le moins possible de liaisons rigides entre les deux éléments.La protection contre les bruits de choc sur planchers ou contre les vibrations de machines s'obtient par l'interposition de matériaux élastiques.Isolation thermiqueDans tous les pays industrialisés où le chauffage est nécessaire, il existe une codification de l'isolation thermique des bâtiments. Dans la plupart des pays, la spécification se borne à fixer, paroi par paroi (mur, terrasse, etc.), le coefficient surfacique de transmission (ou coefficient K) maximal. En France, depuis 1974, la spécification est plus subtile et repose sur la notion de coefficient volumique de transmission (ou coefficient G). Ce coefficient, qui caractérise les déperditions d'un bâtiment ou d'un logement par mètre cube habitable, pour un degré d'écart de température entre l'intérieur et l'extérieur, ne peut dépasser certaines valeurs pour les logements neufs. Ces valeurs ont été abaissées en 1982. De meilleurs résultats peuvent être atteints par les techniques d'isolation dynamique, fondées sur une circulation d'air dans les parois : isolation pariétodynamique (l'air circulant dans une lame), perméodynamique (l'air circulant à travers l'isolant), thermodynamique (analogue à la précédente, mais avec rafraîchissement de cet air par une pompe à chaleur). [→ isolant.]
Ensemble des matériaux utilisés pour isoler un dispositif électrique.
Mécanisme psychique de défense qui consiste à rompre les liens associatifs existant entre une représentation et son affect et qui peut persister à l'état isolé dans la conscience.
BÂTIMENTIsolation acoustiquePlusieurs facteurs interviennent pour faire varier l'isolement dans la construction. Un des plus importants est la masse de la paroi ou de l'obstacle qui est interposé sur le trajet du son. L'isolement augmente avec la masse, mais d'une manière assez lente ; il en est de même, en moyenne, avec la fréquence du son. De bons résultats ne sont obtenus que si la paroi est imperméable au flux d'air (pas de fissures, enduits posés sur les côtés de la paroi, bons joints aux portes et fenêtres) et que si les transmissions indirectes par les parois latérales, ou les tuyaux et conduits, sont réduites au minimum. Pour atteindre de fortes valeurs d'isolement, il est nécessaire d'utiliser des parois doubles avec le moins possible de liaisons rigides entre les deux éléments.La protection contre les bruits de choc sur planchers ou contre les vibrations de machines s'obtient par l'interposition de matériaux élastiques.Isolation thermiqueDans tous les pays industrialisés où le chauffage est nécessaire, il existe une codification de l'isolation thermique des bâtiments. Dans la plupart des pays, la spécification se borne à fixer, paroi par paroi (mur, terrasse, etc.), le coefficient surfacique de transmission (ou coefficient K) maximal. En France, depuis 1974, la spécification est plus subtile et repose sur la notion de coefficient volumique de transmission (ou coefficient G). Ce coefficient, qui caractérise les déperditions d'un bâtiment ou d'un logement par mètre cube habitable, pour un degré d'écart de température entre l'intérieur et l'extérieur, ne peut dépasser certaines valeurs pour les logements neufs. Ces valeurs ont été abaissées en 1982. De meilleurs résultats peuvent être atteints par les techniques d'isolation dynamique, fondées sur une circulation d'air dans les parois : isolation pariétodynamique (l'air circulant dans une lame), perméodynamique (l'air circulant à travers l'isolant), thermodynamique (analogue à la précédente, mais avec rafraîchissement de cet air par une pompe à chaleur). [→ isolant.]
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