irrigation
nom féminin
(latin irrigatio, -onis) Apport d'eau réalisé sur un terrain cultivé ou une prairie en vue de compenser l'insuffisance des précipitations et/ou des réserves hydriques du sol et, ainsi, de permettre le plein développement des plantes. Action de mettre une partie malade en contact prolongé avec un liquide (irrigation d'une plaie avec un drain perforé, irrigation d'une cavité naturelle avec une canule, etc.).
AGRICULTURE75 % de la surface terrestre reçoivent moins de 1 000 mm de précipitations annuelles et plus de la moitié, moins de 500 mm. Mais la superficie irriguée mondiale avoisine seulement 250 millions d'ha (moins de 5 fois la superficie de la France), et concerne moins de 20 % des terres cultivées. L'Asie méridionale et orientale concentre près des deux tiers des surfaces irriguées (dont environ 80 millions d'ha en Chine et plus de 30 en Inde). Il s'agit généralement d'une irrigation d'appoint (sous climat relativement arrosé), traditionnelle, consacrée en priorité au riz. Les techniques modernes, économes en eau, mais exigeantes financièrement demeurent l'apanage des pays développés. Elles sont consacrées en priorité, souvent sur des superficies réduites, à des productions spéculatives (fleurs, fruits, coton, etc.) dont la valeur ajoutée doit rentabiliser l'investissement.Techniques d'irrigationL'eau provenant des cours d'eau, des lacs, des réservoirs (barrages) ou extraite du sous-sol est transportée par des canaux à l'air libre ou des conduites sous pression. Elle est distribuée soit en surface du sol : submersion des rizières, ruissellement sur des terrains à faible pente, infiltration dans des rigoles séparant billons et planches ; soit par aspersion à l'aide d'asperseurs ou de canons ; soit à l'aide de tuyaux percés de petits orifices, suspendus, placés au sol ou même enterrés.
(latin irrigatio, -onis) Apport d'eau réalisé sur un terrain cultivé ou une prairie en vue de compenser l'insuffisance des précipitations et/ou des réserves hydriques du sol et, ainsi, de permettre le plein développement des plantes. Action de mettre une partie malade en contact prolongé avec un liquide (irrigation d'une plaie avec un drain perforé, irrigation d'une cavité naturelle avec une canule, etc.).
AGRICULTURE75 % de la surface terrestre reçoivent moins de 1 000 mm de précipitations annuelles et plus de la moitié, moins de 500 mm. Mais la superficie irriguée mondiale avoisine seulement 250 millions d'ha (moins de 5 fois la superficie de la France), et concerne moins de 20 % des terres cultivées. L'Asie méridionale et orientale concentre près des deux tiers des surfaces irriguées (dont environ 80 millions d'ha en Chine et plus de 30 en Inde). Il s'agit généralement d'une irrigation d'appoint (sous climat relativement arrosé), traditionnelle, consacrée en priorité au riz. Les techniques modernes, économes en eau, mais exigeantes financièrement demeurent l'apanage des pays développés. Elles sont consacrées en priorité, souvent sur des superficies réduites, à des productions spéculatives (fleurs, fruits, coton, etc.) dont la valeur ajoutée doit rentabiliser l'investissement.Techniques d'irrigationL'eau provenant des cours d'eau, des lacs, des réservoirs (barrages) ou extraite du sous-sol est transportée par des canaux à l'air libre ou des conduites sous pression. Elle est distribuée soit en surface du sol : submersion des rizières, ruissellement sur des terrains à faible pente, infiltration dans des rigoles séparant billons et planches ; soit par aspersion à l'aide d'asperseurs ou de canons ; soit à l'aide de tuyaux percés de petits orifices, suspendus, placés au sol ou même enterrés.
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