basket-ball, basket-balls
ou basket, baskets
nom masculin
(anglais basket-ball, de basket, panier, et ball) Sport opposant deux équipes de cinq joueurs qui doivent lancer un ballon dans le panier suspendu de l'équipe adverse.
HistoriqueUne invention américaineLe basket-ball a été inventé en 1891, aux États-Unis, par le docteur James A. Naismith, professeur d'éducation physique au collège de Springfield, dans le Massachusetts. Cet établissement faisait partie de l'YMCA (Young Men's Christian Association, Association chrétienne de jeunes gens).Chrétien convaincu, Naismith concevait son jeu comme une école de fraternité et de contrôle constant de soi-même. Il dira à ce sujet : « J'ai créé le basket-ball avec la notion chrétienne de l'amour du prochain, pour que les jeunes puissent y mettre toutes leurs forces et tout leur cœur, tout en gardant constamment le contrôle de leurs réactions, sans les excès qui en feraient un instrument du diable. » Le collège de Springfield préparait, entre autres, des étudiants qui se destinaient à l'enseignement de l'éducation physique. Parmi les activités obligatoires, comme l'athlétisme, le rugby, le cyclisme, il en était une qui ne soulevait guère l'enthousiasme : la gymnastique, pratiquée essentiellement en extérieur (même l'hiver).La direction du collège, après avoir proposé – sans succès – aux étudiants les méthodes de gymnastique française et suédoise, conclut à la nécessité d'inventer un nouveau jeu. Elle décida que celui-ci devrait pouvoir se pratiquer en intérieur et à la lumière artificielle. Simple dans son énoncé, le cahier des charges opposa toutefois une étonnante résistance à ceux qui allaient tenter de le réaliser. D'ailleurs, deux professeurs chargés de porter sur les fonts baptismaux un nouveau jeu renonçaient bientôt. Le directeur du collège décida alors de confier la classe d'éducation physique au docteur Naismith. Ce dernier, en charge de la boxe, de l'aviron, de la natation et de la lutte, éprouvait à l'endroit de la gymnastique la même aversion que ses étudiants. Aussi était-il convaincu de la nécessité de remplacer les exercices par un jeu. Après avoir essayé d'adapter les jeux existants, tel le football, le jeu de lacrosse, le rugby américain, il en conclut qu'il n'y aurait pas de salut hors de l'innovation. C'est ainsi qu'après avoir arrêté qu'il s'agirait d'un sport d'équipes, et donc de balle, il posa les principes suivants : – il sera interdit de marcher avec la balle ;– il sera laissé la plus grande liberté quant à la place des joueurs sur le terrain ;– les contacts physiques entre les joueurs seront interdits ;– le but sera placé en hauteur et horizontal.Le basket-ball était né. Très rapidement, il trouva de nombreux adeptes dans les universités américaines. Le public suivit tout aussitôt.Aux États-Unis : des premières ligues à la naissance de la NBAEn 1898, six équipes américaines décident de se grouper, entre New York et Philadelphie, sous le nom de National Basket-Ball League. Le premier championnat organisé est alors remporté par le club de Trenton. À la National League succède bientôt la Philadelphia League. Son existence est brève : au bout de trois années, elle disparaît faute d'avoir su traduire sous forme de recettes l'engouement grandissant du public pour ce nouveau sport. Diverses autres ligues se constituent, comme l'Hudson League et l'Eastern League, sans plus de succès. En 1921, une fédération unique voit le jour sous l'égide de la Metropolitan League. Pendant un quart de siècle, la pratique du jeu se diffuse et évolue grâce à l'apport des meilleurs joueurs amateurs universitaires.L'année 1948 marque un véritable tournant dans l'histoire du basket-ball. En effet, la National Basket Association (NBA) voit le jour. Parfaitement organisée, elle réussit à implanter définitivement le professionnalisme. De nos jours, la NBA est une entreprise florissante dont la valeur est estimée à quelque 1,4 milliard de dollars.La naissance de la Fédération française de basket-ball (F.F.B.B.)C'est B. Rideout, un Français qui l'avait pratiqué lors d'un stage au collège de Springfield, qui introduit le basket-ball en France dès 1893. La première rencontre a lieu à Paris le 27 décembre dans le gymnase de l'Association chrétienne de jeunes gens de la rue de Trévise, où B. Rideout est professeur d'éducation physique. Mais l'implantation du basket en France sera moins rapide qu'aux États-Unis. En 1907, le basket-ball prend une existence officielle au sein de la Fédération des patronages catholiques grâce à l'abbé Guèdre et à M. Foreau. C'est également en 1907 qu'est organisé le premier championnat de Paris. Ce n'est toutefois qu'en 1920 que le basket-ball devient un sport officiel sous l'égide de la Fédération française d'athlétisme, car il est considéré comme une activité favorable aux athlètes pendant la saison hivernale. En 1921, le premier champion de France est Évreux qui bat en finale le Stade français. Un an plus tard, le championnat de France regroupe 16 ligues régionales et 150 clubs. En 1927 est créée la licence de basket, tandis que la commission du basket au sein de la F.F.A. s'élargit en comité directeur, puis en comité central et que se multiplient les comités à l'intérieur des ligues régionales d'athlétisme. Les conditions sont rassemblées pour que le basket-ball s'émancipe de la tutelle de la F.F.A. : c'est chose faite le 25 juin 1932 avec la création de la Fédération française de basket-ball (F.F.B.B.).L'implantation du basket-ball en FranceDu début des années 1950 au milieu des années 1960, les effectifs du basket-ball ne dépassent guère une centaine de milliers de licenciés. Mais à partir de 1964-1965, la progression devient spectaculaire, le nombre d'adhérents faisant plus que tripler en vingt ans. La croissance touche la quasi-totalité des départements, puisque seuls neuf d'entre eux perdent des licenciés entre 1987 et 1994. Près de 70 ans après la création de la F.F.B.B., on peut affirmer que l'implantation de ce sport est une véritable réussite. Il est de loin le premier des sports collectifs en salle, devant le handball et le volley-ball. Il compte en effet deux fois plus de licenciés que le handball et six fois plus que le volley-ball. Le basket-ball est, depuis le début des années 1990, le sport des banlieues où il tend même à supplanter le football. Une évolution dont témoigne l'essor du « street basket » (basket des rues ou des quartiers).Toutefois, l'étude des taux de pénétration du basket montre de forts contrastes en termes d'implantation : les taux de pénétration varient de un à dix. Leur cartographie révèle l'existence de trois ensembles régionaux où l'implantation est forte : l'Ouest, le Lyonnais et les Landes. Dans ce dernier département, le taux de pénétration du basket-ball atteint le chiffre record de 29,4 ‰, supérieur à celui du football et même du rugby. À l'opposé, c'est dans le Bassin parisien que l'implantation est la plus faible : taux minimum à Paris de 1,76 ‰. Les départements méditerranéens présentent le même profil.L'engouement suscité par le basket est également partagé par les femmes. En effet, des trois sports collectifs en salle, le basket-ball est celui qu'elles pratiquent le plus.En 1998, la F.F.B.B. comptait 437 974 licenciés.Le basket-ball aux États-Unis : la NBA (règles et organisation)IntroductionLes règles qui régissent le basket aux États-Unis et en Europe sont quelque peu différentes. Outre-Atlantique, la durée du jeu est fixée à 60 minutes, réparties en 4 quarts-temps de 15 minutes chacun, au lieu de 2 mi-temps de 20 minutes en Europe. La ligne dite « des trois points » est tracée un peu plus loin du panier qu'elle l'est en Europe.L'organisation du championnat de la NBA est également particulière. Ce dernier regroupe 30 équipes réparties en deux conférences (poules ouest et est) et six divisions, qui s'opposent au cours de plusieurs rencontres. Les meilleures équipes des deux conférences participent à une phase éliminatoire, les play-off. Les deux vainqueurs des play-off – c'est-à-dire une équipe par conférence – se rencontrent en finale. Celle-ci est disputée au meilleur des sept matches.Depuis 1946, les Boston Celtics sont l'équipe la plus titrée (16 titres de champion NBA). Viennent ensuite les Lakers de Los Angeles avec 11 titres et les Chicago Bulls avec 5 titres. Le premier joueur Noir à être admis en NBA fut Nat « Sweetwater Clifton », en 1950. Depuis, leur nombre a considérablement augmenté : ils constituent désormais 90 % des joueurs.Les meilleures équipes du championnat américain L'équipe des Harlem Globe Trotters, équipe d'exhibition, a fait beaucoup pour la promotion du basket-ball depuis le début des années 1950 à travers les innombrables matches réalisés lors de leurs tournées internationales. Elle établit un record très particulier : 2 595 matches d'affilée sans défaites (à l'exception d'une défaite d'un point en 1971 !).Petit lexique de la NBA– CENTERPivot.– DRAFTSystème de recrutement annuel des joueurs qui avantage les équipes les moins bien classées.– DUNKSmatch.– FORWARDAilier.– FREE THROWLancer franc.– FULL COURT PRESSDéfense de zone.– GUARDArrière.– LONG RANGE SHOOTERTireur à trois points.– MAN-TO-MAN[Marquage] individuel.– MOST VALUABLE PLAYERMeilleur joueur de la saison.– POINT GUARDMeneur de jeu.– REBOUNDRebond.– ROOKIE OF THE YEARMeilleur débutant de l'année.Le jeu et les règles en EuropeLe terrain et le ballonBasketteur.Champion du monde en 1994, champion olympique en 1996.Parker (Tony) [France, né en 1982]Basketteur.Petrovic (Drazen) [Croatie, 1964-1993]Basketteur.Aucun titre européen ne lui a échappé durant sa courte carrière. Considéré comme l'un des meilleurs joueurs du monde. Il a évolué trois saisons en NBA. Mort accidentellement.Pippen (Scottie) [États-Unis, né en 1965]Basketteur.Champion NBA en 1991, 1992, 1993, 1996, 1997 et 1998, champion olympique en 1992 et 1996.Price (Mark) [États-Unis, né en 1964]Basketteur.Réputé pour son adresse aux tirs « à trois points », champion du monde en 1994.Robinson (David) [États-Unis, né en 1965]Basketteur.Champion olympique en 1992 et 1996, l'un des meilleurs pivots du monde.Rodman (Denis) [États-Unis, né en 1961]Basketteur.Champion NBA en 1989, 1990, 1996, 1997 et 1998. Talentueux mais fantasque.Romay (Fernando) [Espagne, né en 1959]Basketteur.Vainqueur de six coupes d'Europe.Sabonis (Arvidas) [Lituanie, né en 1964]Basketteur.Champion du monde en 1982, d'Europe en 1985, olympique en 1988, élu meilleur basketteur du monde en 1984, 1985, 1988 et 1995. Évolue en NBA.San Epifanio (Juan Antonio) [Espagne, né en 1959]Basketteur.Vainqueur de deux Coupes des coupes en 1985 et 1986 et d'une coupe Korac en 1987.Schrempf (Detlef) [Allemagne, né en 1963]Basketteur.Joue en NBA depuis 1985.Scott (Byron) [États-Unis, né en 1961]Basketteur.Trois titres NBA en 1985, 1987, 1988.Stockton (John) [États-Unis, né en 1962]Basketteur.Champion olympique en 1992 et 1996. Meneur de jeu des Utah Jazz.Tarakanov (Serguei) [U.R.S.S., né en 1958]Basketteur.Champion d'Europe en 1975 et 1981, du monde en 1982 et olympique en 1988.Worthy (James) [États-Unis, né en 1961]Basketteur.Trois fois champion NBA en 1985, 1987, 1988.
nom masculin
(anglais basket-ball, de basket, panier, et ball) Sport opposant deux équipes de cinq joueurs qui doivent lancer un ballon dans le panier suspendu de l'équipe adverse.
HistoriqueUne invention américaineLe basket-ball a été inventé en 1891, aux États-Unis, par le docteur James A. Naismith, professeur d'éducation physique au collège de Springfield, dans le Massachusetts. Cet établissement faisait partie de l'YMCA (Young Men's Christian Association, Association chrétienne de jeunes gens).Chrétien convaincu, Naismith concevait son jeu comme une école de fraternité et de contrôle constant de soi-même. Il dira à ce sujet : « J'ai créé le basket-ball avec la notion chrétienne de l'amour du prochain, pour que les jeunes puissent y mettre toutes leurs forces et tout leur cœur, tout en gardant constamment le contrôle de leurs réactions, sans les excès qui en feraient un instrument du diable. » Le collège de Springfield préparait, entre autres, des étudiants qui se destinaient à l'enseignement de l'éducation physique. Parmi les activités obligatoires, comme l'athlétisme, le rugby, le cyclisme, il en était une qui ne soulevait guère l'enthousiasme : la gymnastique, pratiquée essentiellement en extérieur (même l'hiver).La direction du collège, après avoir proposé – sans succès – aux étudiants les méthodes de gymnastique française et suédoise, conclut à la nécessité d'inventer un nouveau jeu. Elle décida que celui-ci devrait pouvoir se pratiquer en intérieur et à la lumière artificielle. Simple dans son énoncé, le cahier des charges opposa toutefois une étonnante résistance à ceux qui allaient tenter de le réaliser. D'ailleurs, deux professeurs chargés de porter sur les fonts baptismaux un nouveau jeu renonçaient bientôt. Le directeur du collège décida alors de confier la classe d'éducation physique au docteur Naismith. Ce dernier, en charge de la boxe, de l'aviron, de la natation et de la lutte, éprouvait à l'endroit de la gymnastique la même aversion que ses étudiants. Aussi était-il convaincu de la nécessité de remplacer les exercices par un jeu. Après avoir essayé d'adapter les jeux existants, tel le football, le jeu de lacrosse, le rugby américain, il en conclut qu'il n'y aurait pas de salut hors de l'innovation. C'est ainsi qu'après avoir arrêté qu'il s'agirait d'un sport d'équipes, et donc de balle, il posa les principes suivants : – il sera interdit de marcher avec la balle ;– il sera laissé la plus grande liberté quant à la place des joueurs sur le terrain ;– les contacts physiques entre les joueurs seront interdits ;– le but sera placé en hauteur et horizontal.Le basket-ball était né. Très rapidement, il trouva de nombreux adeptes dans les universités américaines. Le public suivit tout aussitôt.Aux États-Unis : des premières ligues à la naissance de la NBAEn 1898, six équipes américaines décident de se grouper, entre New York et Philadelphie, sous le nom de National Basket-Ball League. Le premier championnat organisé est alors remporté par le club de Trenton. À la National League succède bientôt la Philadelphia League. Son existence est brève : au bout de trois années, elle disparaît faute d'avoir su traduire sous forme de recettes l'engouement grandissant du public pour ce nouveau sport. Diverses autres ligues se constituent, comme l'Hudson League et l'Eastern League, sans plus de succès. En 1921, une fédération unique voit le jour sous l'égide de la Metropolitan League. Pendant un quart de siècle, la pratique du jeu se diffuse et évolue grâce à l'apport des meilleurs joueurs amateurs universitaires.L'année 1948 marque un véritable tournant dans l'histoire du basket-ball. En effet, la National Basket Association (NBA) voit le jour. Parfaitement organisée, elle réussit à implanter définitivement le professionnalisme. De nos jours, la NBA est une entreprise florissante dont la valeur est estimée à quelque 1,4 milliard de dollars.La naissance de la Fédération française de basket-ball (F.F.B.B.)C'est B. Rideout, un Français qui l'avait pratiqué lors d'un stage au collège de Springfield, qui introduit le basket-ball en France dès 1893. La première rencontre a lieu à Paris le 27 décembre dans le gymnase de l'Association chrétienne de jeunes gens de la rue de Trévise, où B. Rideout est professeur d'éducation physique. Mais l'implantation du basket en France sera moins rapide qu'aux États-Unis. En 1907, le basket-ball prend une existence officielle au sein de la Fédération des patronages catholiques grâce à l'abbé Guèdre et à M. Foreau. C'est également en 1907 qu'est organisé le premier championnat de Paris. Ce n'est toutefois qu'en 1920 que le basket-ball devient un sport officiel sous l'égide de la Fédération française d'athlétisme, car il est considéré comme une activité favorable aux athlètes pendant la saison hivernale. En 1921, le premier champion de France est Évreux qui bat en finale le Stade français. Un an plus tard, le championnat de France regroupe 16 ligues régionales et 150 clubs. En 1927 est créée la licence de basket, tandis que la commission du basket au sein de la F.F.A. s'élargit en comité directeur, puis en comité central et que se multiplient les comités à l'intérieur des ligues régionales d'athlétisme. Les conditions sont rassemblées pour que le basket-ball s'émancipe de la tutelle de la F.F.A. : c'est chose faite le 25 juin 1932 avec la création de la Fédération française de basket-ball (F.F.B.B.).L'implantation du basket-ball en FranceDu début des années 1950 au milieu des années 1960, les effectifs du basket-ball ne dépassent guère une centaine de milliers de licenciés. Mais à partir de 1964-1965, la progression devient spectaculaire, le nombre d'adhérents faisant plus que tripler en vingt ans. La croissance touche la quasi-totalité des départements, puisque seuls neuf d'entre eux perdent des licenciés entre 1987 et 1994. Près de 70 ans après la création de la F.F.B.B., on peut affirmer que l'implantation de ce sport est une véritable réussite. Il est de loin le premier des sports collectifs en salle, devant le handball et le volley-ball. Il compte en effet deux fois plus de licenciés que le handball et six fois plus que le volley-ball. Le basket-ball est, depuis le début des années 1990, le sport des banlieues où il tend même à supplanter le football. Une évolution dont témoigne l'essor du « street basket » (basket des rues ou des quartiers).Toutefois, l'étude des taux de pénétration du basket montre de forts contrastes en termes d'implantation : les taux de pénétration varient de un à dix. Leur cartographie révèle l'existence de trois ensembles régionaux où l'implantation est forte : l'Ouest, le Lyonnais et les Landes. Dans ce dernier département, le taux de pénétration du basket-ball atteint le chiffre record de 29,4 ‰, supérieur à celui du football et même du rugby. À l'opposé, c'est dans le Bassin parisien que l'implantation est la plus faible : taux minimum à Paris de 1,76 ‰. Les départements méditerranéens présentent le même profil.L'engouement suscité par le basket est également partagé par les femmes. En effet, des trois sports collectifs en salle, le basket-ball est celui qu'elles pratiquent le plus.En 1998, la F.F.B.B. comptait 437 974 licenciés.Le basket-ball aux États-Unis : la NBA (règles et organisation)IntroductionLes règles qui régissent le basket aux États-Unis et en Europe sont quelque peu différentes. Outre-Atlantique, la durée du jeu est fixée à 60 minutes, réparties en 4 quarts-temps de 15 minutes chacun, au lieu de 2 mi-temps de 20 minutes en Europe. La ligne dite « des trois points » est tracée un peu plus loin du panier qu'elle l'est en Europe.L'organisation du championnat de la NBA est également particulière. Ce dernier regroupe 30 équipes réparties en deux conférences (poules ouest et est) et six divisions, qui s'opposent au cours de plusieurs rencontres. Les meilleures équipes des deux conférences participent à une phase éliminatoire, les play-off. Les deux vainqueurs des play-off – c'est-à-dire une équipe par conférence – se rencontrent en finale. Celle-ci est disputée au meilleur des sept matches.Depuis 1946, les Boston Celtics sont l'équipe la plus titrée (16 titres de champion NBA). Viennent ensuite les Lakers de Los Angeles avec 11 titres et les Chicago Bulls avec 5 titres. Le premier joueur Noir à être admis en NBA fut Nat « Sweetwater Clifton », en 1950. Depuis, leur nombre a considérablement augmenté : ils constituent désormais 90 % des joueurs.Les meilleures équipes du championnat américain L'équipe des Harlem Globe Trotters, équipe d'exhibition, a fait beaucoup pour la promotion du basket-ball depuis le début des années 1950 à travers les innombrables matches réalisés lors de leurs tournées internationales. Elle établit un record très particulier : 2 595 matches d'affilée sans défaites (à l'exception d'une défaite d'un point en 1971 !).Petit lexique de la NBA– CENTERPivot.– DRAFTSystème de recrutement annuel des joueurs qui avantage les équipes les moins bien classées.– DUNKSmatch.– FORWARDAilier.– FREE THROWLancer franc.– FULL COURT PRESSDéfense de zone.– GUARDArrière.– LONG RANGE SHOOTERTireur à trois points.– MAN-TO-MAN[Marquage] individuel.– MOST VALUABLE PLAYERMeilleur joueur de la saison.– POINT GUARDMeneur de jeu.– REBOUNDRebond.– ROOKIE OF THE YEARMeilleur débutant de l'année.Le jeu et les règles en EuropeLe terrain et le ballonBasketteur.Champion du monde en 1994, champion olympique en 1996.Parker (Tony) [France, né en 1982]Basketteur.Petrovic (Drazen) [Croatie, 1964-1993]Basketteur.Aucun titre européen ne lui a échappé durant sa courte carrière. Considéré comme l'un des meilleurs joueurs du monde. Il a évolué trois saisons en NBA. Mort accidentellement.Pippen (Scottie) [États-Unis, né en 1965]Basketteur.Champion NBA en 1991, 1992, 1993, 1996, 1997 et 1998, champion olympique en 1992 et 1996.Price (Mark) [États-Unis, né en 1964]Basketteur.Réputé pour son adresse aux tirs « à trois points », champion du monde en 1994.Robinson (David) [États-Unis, né en 1965]Basketteur.Champion olympique en 1992 et 1996, l'un des meilleurs pivots du monde.Rodman (Denis) [États-Unis, né en 1961]Basketteur.Champion NBA en 1989, 1990, 1996, 1997 et 1998. Talentueux mais fantasque.Romay (Fernando) [Espagne, né en 1959]Basketteur.Vainqueur de six coupes d'Europe.Sabonis (Arvidas) [Lituanie, né en 1964]Basketteur.Champion du monde en 1982, d'Europe en 1985, olympique en 1988, élu meilleur basketteur du monde en 1984, 1985, 1988 et 1995. Évolue en NBA.San Epifanio (Juan Antonio) [Espagne, né en 1959]Basketteur.Vainqueur de deux Coupes des coupes en 1985 et 1986 et d'une coupe Korac en 1987.Schrempf (Detlef) [Allemagne, né en 1963]Basketteur.Joue en NBA depuis 1985.Scott (Byron) [États-Unis, né en 1961]Basketteur.Trois titres NBA en 1985, 1987, 1988.Stockton (John) [États-Unis, né en 1962]Basketteur.Champion olympique en 1992 et 1996. Meneur de jeu des Utah Jazz.Tarakanov (Serguei) [U.R.S.S., né en 1958]Basketteur.Champion d'Europe en 1975 et 1981, du monde en 1982 et olympique en 1988.Worthy (James) [États-Unis, né en 1961]Basketteur.Trois fois champion NBA en 1985, 1987, 1988.
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