avalanche
nom féminin
(dialecte savoyard la lavanche, avec influence de aval, du latin labina, éboulement, de labi, glisser) Chute d'une masse de neige qui se détache de la montagne et dévale sur un versant en direction de la vallée ; cette masse de neige : Une maison ensevelie sous une avalanche.
Masse de matières diverses qui tombent, roulent d'un lieu élevé : Une avalanche de pierres.
Grande quantité de choses qui arrivent, surviennent en même temps : Une avalanche de catastrophes.
Augmentation brutale, à partir d'un certain seuil, du courant dans un système de semi-conducteurs, provoquée par l'ionisation cumulative des atomes du cristal.
GÉOMORPHOLOGIE ET ALPINISMEL'avalanche résulte de la formation de ruptures dans la masse de neige. Les facteurs suivants interviennent : 1. l'épaisseur de la couche de neige ; plus la couche est épaisse, plus grand est le danger d'avalanche ; 2. la cohésion interne de la neige, fonction des conditions météorologiques ; une neige mouillée, très dense, facilite le déclenchement des avalanches, une chute de neige sur de la vieille neige verglacée ; 3. l'état de la surface du roc sous-jacent, plus ou moins ; 4. la pente. Dans certains couloirs de haute montagne, le déclenchement des avalanches est presque permanent. Ailleurs, les avalanches ont tendance à se répéter dans les sites favorables. Les conditions météorologiques commandent parfois des périodes d'avalanches catastrophiques. Les méthodes les plus utilisées de lutte contre les avalanches consistent à barrer les pentes par des clayonnages, des filets métalliques, des systèmes de piquets, des ailettes, qui stabilisent la neige, et, surtout, à entretenir la forêt là où c'est possible. On protège les ouvrages d'art et les villages, là où on ne peut fixer la neige, par des digues et des sauts-de-mouton qui éparpillent la neige de l'avalanche.L'action géomorphologique des avalanches est assez réduite. Elle consiste à ramoner les couloirs de leurs débris et à les accumuler en un amas désordonné au pied du versant. Souvent, cette action s'effectue dans des ravins où dévalent des torrents en été. Les avalanches interviennent indirectement dans l'alimentation des glaciers. Des névés se forment ainsi, en dessous de la limite des neiges permanentes, sur des pentes exposées à l'ombre, du seul fait qu'ils sont dominés par des corniches où sont entaillés de nombreux couloirs d'avalanches. On désigne parfois ces névés sous le nom de glaciers d'avalanches.On nomme avalanches poudreuses celles qui sont formées de neige gelée, aux grains petits et durs. Leur action géomorphologique est faible, mais les dégâts qu'elles provoquent sont généralement considérables. On nomme avalanches de fond des avalanches formées de neige lourde, très humide, et qui dégagent entièrement la surface du sol, entraînant rochers et terre. On donne parfois le nom d'avalanches sèches aux éboulements de scories meubles sur les pentes d'un volcan.
(dialecte savoyard la lavanche, avec influence de aval, du latin labina, éboulement, de labi, glisser) Chute d'une masse de neige qui se détache de la montagne et dévale sur un versant en direction de la vallée ; cette masse de neige : Une maison ensevelie sous une avalanche.
Masse de matières diverses qui tombent, roulent d'un lieu élevé : Une avalanche de pierres.
Grande quantité de choses qui arrivent, surviennent en même temps : Une avalanche de catastrophes.
Augmentation brutale, à partir d'un certain seuil, du courant dans un système de semi-conducteurs, provoquée par l'ionisation cumulative des atomes du cristal.
GÉOMORPHOLOGIE ET ALPINISMEL'avalanche résulte de la formation de ruptures dans la masse de neige. Les facteurs suivants interviennent : 1. l'épaisseur de la couche de neige ; plus la couche est épaisse, plus grand est le danger d'avalanche ; 2. la cohésion interne de la neige, fonction des conditions météorologiques ; une neige mouillée, très dense, facilite le déclenchement des avalanches, une chute de neige sur de la vieille neige verglacée ; 3. l'état de la surface du roc sous-jacent, plus ou moins ; 4. la pente. Dans certains couloirs de haute montagne, le déclenchement des avalanches est presque permanent. Ailleurs, les avalanches ont tendance à se répéter dans les sites favorables. Les conditions météorologiques commandent parfois des périodes d'avalanches catastrophiques. Les méthodes les plus utilisées de lutte contre les avalanches consistent à barrer les pentes par des clayonnages, des filets métalliques, des systèmes de piquets, des ailettes, qui stabilisent la neige, et, surtout, à entretenir la forêt là où c'est possible. On protège les ouvrages d'art et les villages, là où on ne peut fixer la neige, par des digues et des sauts-de-mouton qui éparpillent la neige de l'avalanche.L'action géomorphologique des avalanches est assez réduite. Elle consiste à ramoner les couloirs de leurs débris et à les accumuler en un amas désordonné au pied du versant. Souvent, cette action s'effectue dans des ravins où dévalent des torrents en été. Les avalanches interviennent indirectement dans l'alimentation des glaciers. Des névés se forment ainsi, en dessous de la limite des neiges permanentes, sur des pentes exposées à l'ombre, du seul fait qu'ils sont dominés par des corniches où sont entaillés de nombreux couloirs d'avalanches. On désigne parfois ces névés sous le nom de glaciers d'avalanches.On nomme avalanches poudreuses celles qui sont formées de neige gelée, aux grains petits et durs. Leur action géomorphologique est faible, mais les dégâts qu'elles provoquent sont généralement considérables. On nomme avalanches de fond des avalanches formées de neige lourde, très humide, et qui dégagent entièrement la surface du sol, entraînant rochers et terre. On donne parfois le nom d'avalanches sèches aux éboulements de scories meubles sur les pentes d'un volcan.
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