autobus
nom masculin Grand véhicule automobile de transport en commun urbain et suburbain. (Synonyme : bus.)
L'autobus, véhicule moderne de transport en commun, est le successeur des omnibus et autres carrosses du XVIIe s. C'est en effet le 18 mars 1662 que, sur une idée de Blaise Pascal, furent mis en service sept carrosses entre la Porte Saint-Antoine et le Luxembourg. Le voyage coûtait 5 sols. Cinq autres lignes s'y ajoutèrent, mais devant les difficultés, l'exploitation cessa en 1687.
Il fallut attendre 1828 pour qu'un service de transports en commun réapparaisse dans la capitale. Son promoteur, Stanislas Baudry, exploitait déjà depuis trois ans un service de voitures à Nantes, entre un établissement de bains qu'il possédait en périphérie, et le centre. Par autorisation préfectorale, Baudry ouvrit 10 lignes d'omnibus à Paris, selon des itinéraires fixes et à des heures régulières. Mais déjà les embarras de circulation perturbaient les horaires!
La Compagnie générale des omnibus (CGO), créée en 1855, exploitait alors 25 lignes dans Paris, et en 1860 elle transporta 74 000 000 de voyageurs, puis 150 000 000 en 1879. En 1873 apparurent des tramways hippomobiles, et à partir de 1878 la traction animale commença à céder la place à d'autres sources d'énergie : vapeur, électricité, air comprimé, câble. Les parcours furent jalonnés d'arrêts fixes en remplacement des arrêts à la demande, trop pénalisants en ce qui concerne la vitesse moyenne.
L'arrivée de l'omnibus automobileEn 1905, on présenta à l'occasion du Salon de l'automobile un nouvel engin dont on démontra les possibilités entre la Bourse et le Grand Palais. Les omnibus allaient être remplacés par des omnibus automobiles, des autobus. La CGO mit en service le 11 juin 1906 la première ligne complète entre Montmartre et Saint-Germain-des-Prés ; les autobus Brillé-Schneider comportaient 32 places, dont 16 à l'impériale. Le succès fut immédiat grâce à l'amélioration des temps de parcours.La modernisation suivit peu à peu : éclairage et chauffage des véhicules, augmentation de la vitesse (20 km/h). Les jours des omnibus à traction animale étaient comptés : le dernier d'entre eux circula le 11 janvier 1913.Après la guerre de 1914-1918, il fallut moderniser le parc de véhicules et en commander de nouveaux, la capacité fut portée à 38 places sur les anciens autobus, les bandages en caoutchouc dur furent remplacés par des pneumatiques afin d'améliorer le confort des passagers, des moteurs plus économiques furent mis au point. Les véhicules livrés en 1923 accueillaient 48 passagers et disposaient de l'éclairage électrique. La suppression des tramways (122 lignes totalisant 1 100 km) s'effectua entre 1930 et 1937 ; ils furent remplacés par des autobus Renault TN4, TN6 et TN6 H, ceux-ci circulant jusqu'en 1971. Tous étaient des autobus avec plate-forme arrière, permettant également l'accès à l'intérieur du bus ; cette disposition ne facilitait pas la descente et la montée des voyageurs, lesquelles devaient se faire en deux temps.Beaucoup plus répandus en province qu'en région parisienne, les trolleybus étaient des autobus à traction électrique alimentés par deux capteurs frottant sur une ligne aérienne à deux conducteurs, ce qui leur laissait peu de liberté. Cependant, leur fonctionnement était très souple et leur silence bien agréable.Utilisés au début uniquement comme moyen de transport urbain, les autobus ont ensuite été utilisés pour assurer des liaisons interurbaines, desservant souvent les localités que le chemin de fer n'atteignait pas. Ainsi André Citroën créa-t-il des lignes de cars en province, et d'autres qui allaient de Paris vers la province et démarraient de la place Stalingrad. Ainsi la route concurrençait déjà le rail.Les moteurs à combustion interne à essence furent remplacés par des moteurs Diesel, plus économiques. N'oublions pas une période difficile, celle des années 1940 : du fait de la pénurie de carburant, les autobus étaient alimentés par des gazogènes, montés à bord du véhicule, ou par du gaz de ville contenu dans un grand réservoir placé sur le toit.Les boîtes de vitesses sont devenues progressivement à présélection, facilitant le travail du machiniste ; il est vrai que ce dernier est également devenu un agent commercial avec la suppression du deuxième agent, le receveur. Tous les autobus de la RATP sont maintenant reliés par radiotéléphone au poste de commande centralisée des départs, ce qui assure une meilleure régulation du trafic.En ce qui concerne les matériels les plus récents, leur conception tend à répondre à deux impératifs : réduire le plus possible les coûts d'exploitation et améliorer le confort des voyageurs. C'est ainsi que l'accès se trouve grandement facilité grâce aux trois portes latérales, et que le plancher bas apparu récemment améliore l'accessibilité pour les personnes à mobilité réduite. Toujours dans le cas de la RATP, les autobus « standards » sont des véhicules de 10 à 11 m de longueur, d'une puissance de 130 à 150 kW, capables de rouler à 90 km/h, et offrant jusqu'à 60 places. Des autobus articulés ont été mis en circulation en 1982 : longueur 17,52 m, puissance 175 kW, masse à vide 15 t, pour une capacité de 100 places.Enfin, les difficultés liées aux encombrements urbains peuvent être en grande partie résolues par l'établissement de lignes en sites propres – sites qui peuvent être transformés en lignes de tramway.
L'autobus, véhicule moderne de transport en commun, est le successeur des omnibus et autres carrosses du XVIIe s. C'est en effet le 18 mars 1662 que, sur une idée de Blaise Pascal, furent mis en service sept carrosses entre la Porte Saint-Antoine et le Luxembourg. Le voyage coûtait 5 sols. Cinq autres lignes s'y ajoutèrent, mais devant les difficultés, l'exploitation cessa en 1687.
Il fallut attendre 1828 pour qu'un service de transports en commun réapparaisse dans la capitale. Son promoteur, Stanislas Baudry, exploitait déjà depuis trois ans un service de voitures à Nantes, entre un établissement de bains qu'il possédait en périphérie, et le centre. Par autorisation préfectorale, Baudry ouvrit 10 lignes d'omnibus à Paris, selon des itinéraires fixes et à des heures régulières. Mais déjà les embarras de circulation perturbaient les horaires!
La Compagnie générale des omnibus (CGO), créée en 1855, exploitait alors 25 lignes dans Paris, et en 1860 elle transporta 74 000 000 de voyageurs, puis 150 000 000 en 1879. En 1873 apparurent des tramways hippomobiles, et à partir de 1878 la traction animale commença à céder la place à d'autres sources d'énergie : vapeur, électricité, air comprimé, câble. Les parcours furent jalonnés d'arrêts fixes en remplacement des arrêts à la demande, trop pénalisants en ce qui concerne la vitesse moyenne.
L'arrivée de l'omnibus automobileEn 1905, on présenta à l'occasion du Salon de l'automobile un nouvel engin dont on démontra les possibilités entre la Bourse et le Grand Palais. Les omnibus allaient être remplacés par des omnibus automobiles, des autobus. La CGO mit en service le 11 juin 1906 la première ligne complète entre Montmartre et Saint-Germain-des-Prés ; les autobus Brillé-Schneider comportaient 32 places, dont 16 à l'impériale. Le succès fut immédiat grâce à l'amélioration des temps de parcours.La modernisation suivit peu à peu : éclairage et chauffage des véhicules, augmentation de la vitesse (20 km/h). Les jours des omnibus à traction animale étaient comptés : le dernier d'entre eux circula le 11 janvier 1913.Après la guerre de 1914-1918, il fallut moderniser le parc de véhicules et en commander de nouveaux, la capacité fut portée à 38 places sur les anciens autobus, les bandages en caoutchouc dur furent remplacés par des pneumatiques afin d'améliorer le confort des passagers, des moteurs plus économiques furent mis au point. Les véhicules livrés en 1923 accueillaient 48 passagers et disposaient de l'éclairage électrique. La suppression des tramways (122 lignes totalisant 1 100 km) s'effectua entre 1930 et 1937 ; ils furent remplacés par des autobus Renault TN4, TN6 et TN6 H, ceux-ci circulant jusqu'en 1971. Tous étaient des autobus avec plate-forme arrière, permettant également l'accès à l'intérieur du bus ; cette disposition ne facilitait pas la descente et la montée des voyageurs, lesquelles devaient se faire en deux temps.Beaucoup plus répandus en province qu'en région parisienne, les trolleybus étaient des autobus à traction électrique alimentés par deux capteurs frottant sur une ligne aérienne à deux conducteurs, ce qui leur laissait peu de liberté. Cependant, leur fonctionnement était très souple et leur silence bien agréable.Utilisés au début uniquement comme moyen de transport urbain, les autobus ont ensuite été utilisés pour assurer des liaisons interurbaines, desservant souvent les localités que le chemin de fer n'atteignait pas. Ainsi André Citroën créa-t-il des lignes de cars en province, et d'autres qui allaient de Paris vers la province et démarraient de la place Stalingrad. Ainsi la route concurrençait déjà le rail.Les moteurs à combustion interne à essence furent remplacés par des moteurs Diesel, plus économiques. N'oublions pas une période difficile, celle des années 1940 : du fait de la pénurie de carburant, les autobus étaient alimentés par des gazogènes, montés à bord du véhicule, ou par du gaz de ville contenu dans un grand réservoir placé sur le toit.Les boîtes de vitesses sont devenues progressivement à présélection, facilitant le travail du machiniste ; il est vrai que ce dernier est également devenu un agent commercial avec la suppression du deuxième agent, le receveur. Tous les autobus de la RATP sont maintenant reliés par radiotéléphone au poste de commande centralisée des départs, ce qui assure une meilleure régulation du trafic.En ce qui concerne les matériels les plus récents, leur conception tend à répondre à deux impératifs : réduire le plus possible les coûts d'exploitation et améliorer le confort des voyageurs. C'est ainsi que l'accès se trouve grandement facilité grâce aux trois portes latérales, et que le plancher bas apparu récemment améliore l'accessibilité pour les personnes à mobilité réduite. Toujours dans le cas de la RATP, les autobus « standards » sont des véhicules de 10 à 11 m de longueur, d'une puissance de 130 à 150 kW, capables de rouler à 90 km/h, et offrant jusqu'à 60 places. Des autobus articulés ont été mis en circulation en 1982 : longueur 17,52 m, puissance 175 kW, masse à vide 15 t, pour une capacité de 100 places.Enfin, les difficultés liées aux encombrements urbains peuvent être en grande partie résolues par l'établissement de lignes en sites propres – sites qui peuvent être transformés en lignes de tramway.
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