arboriculture
nom féminin Culture des arbres ou arbrisseaux à fruits de table ou d'industrie (arboriculture fruitière), et celle des arbres ou arbrisseaux destinés aux jardins.
L'arboriculture fruitièreL'arboriculture commerciale, qui, dans les pays développés, permet de disposer d'une large gamme de fruits provenant de lieux de production souvent très éloignés, est née à la fin des années 1940, d'abord aux États-Unis, puis en Europe occidentale. Le développement des transports, qui a permis de concurrencer les marchés locaux, a considérablement favorisé son expansion.Le végétal de départ d'un arbre fruitier est le scion, plant âgé d'un an, issu d'une greffe pratiquée sur une variété de plante appartenant à la même espèce ou à une espèce voisine du greffon. Les opérations de taille permettent d'abord de former l'arbre, c'est-à-dire d'orienter la disposition des branches et l'importance de son développement (taille de formation). La taille de fructification, qui assure une production régulière et de qualité, est liée aux autres opérations culturales (fumure, éclaircissage des fruits, irrigation), mais aussi à l'espèce et même à la variété de l'arbre.La récolte est encore, le plus souvent, manuelle lorsqu'il s'agit de fruits destinés à être consommés frais, mais il existe des robots-cueilleurs. Pour les fruits utilisés par l'industrie de transformation (conserves, jus de fruits, confitures), des machines capables de secouer ou de faire vibrer le tronc des arbres ont été mises au point.Dans la production mondiale, la part des fruits tropicaux (bananes, noix de coco, mangues, ananas) est dominante. Les agrumes (oranges, mandarines, citrons, limes, pomelos, cédrats) sont principalement cultivés sous climat méditerranéen. Parmi les arbres fruitiers des climats tempérés, le pommier occupe de très loin la première place, puis viennent le poirier, le pêcher, le prunier, le cerisier, l'abricotier.L'arboriculture ornementalePour reproduire à l'identique les arbres d'ornement, seule la multiplication végétative peut être utilisée. Dans ce cas, le bouturage de tige est la méthode la plus employée ; viennent ensuite la culture in vitro (microbouturage), le greffage et, accessoirement, le bouturage de racines et le marcottage. Cependant, le semis est obligatoire pour quelques arbres (eucalyptus, par exemple).L'espèce à propager détermine le choix de la méthode de bouturage de tige : bouturage en sec pour les espèces à feuillage caduc (saule, peuplier), bouturage de rameaux feuillés ligneux pour les espèces à feuillage persistant (laurier noble, Magnolia grandiflora), bouturage de pousses herbacées.Les arbres peuvent être vendus à racines nues ou dans leur motte, maintenue par un filet. Toutefois, l'élevage en conteneur du jeune arbre est souvent réalisé. Grâce à ce procédé, l'intégrité des racines est conservée.
L'arboriculture fruitièreL'arboriculture commerciale, qui, dans les pays développés, permet de disposer d'une large gamme de fruits provenant de lieux de production souvent très éloignés, est née à la fin des années 1940, d'abord aux États-Unis, puis en Europe occidentale. Le développement des transports, qui a permis de concurrencer les marchés locaux, a considérablement favorisé son expansion.Le végétal de départ d'un arbre fruitier est le scion, plant âgé d'un an, issu d'une greffe pratiquée sur une variété de plante appartenant à la même espèce ou à une espèce voisine du greffon. Les opérations de taille permettent d'abord de former l'arbre, c'est-à-dire d'orienter la disposition des branches et l'importance de son développement (taille de formation). La taille de fructification, qui assure une production régulière et de qualité, est liée aux autres opérations culturales (fumure, éclaircissage des fruits, irrigation), mais aussi à l'espèce et même à la variété de l'arbre.La récolte est encore, le plus souvent, manuelle lorsqu'il s'agit de fruits destinés à être consommés frais, mais il existe des robots-cueilleurs. Pour les fruits utilisés par l'industrie de transformation (conserves, jus de fruits, confitures), des machines capables de secouer ou de faire vibrer le tronc des arbres ont été mises au point.Dans la production mondiale, la part des fruits tropicaux (bananes, noix de coco, mangues, ananas) est dominante. Les agrumes (oranges, mandarines, citrons, limes, pomelos, cédrats) sont principalement cultivés sous climat méditerranéen. Parmi les arbres fruitiers des climats tempérés, le pommier occupe de très loin la première place, puis viennent le poirier, le pêcher, le prunier, le cerisier, l'abricotier.L'arboriculture ornementalePour reproduire à l'identique les arbres d'ornement, seule la multiplication végétative peut être utilisée. Dans ce cas, le bouturage de tige est la méthode la plus employée ; viennent ensuite la culture in vitro (microbouturage), le greffage et, accessoirement, le bouturage de racines et le marcottage. Cependant, le semis est obligatoire pour quelques arbres (eucalyptus, par exemple).L'espèce à propager détermine le choix de la méthode de bouturage de tige : bouturage en sec pour les espèces à feuillage caduc (saule, peuplier), bouturage de rameaux feuillés ligneux pour les espèces à feuillage persistant (laurier noble, Magnolia grandiflora), bouturage de pousses herbacées.Les arbres peuvent être vendus à racines nues ou dans leur motte, maintenue par un filet. Toutefois, l'élevage en conteneur du jeune arbre est souvent réalisé. Grâce à ce procédé, l'intégrité des racines est conservée.
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