anaphore
nom féminin
(latin anaphora, du grec anaphora, action d'élever) Reprise du même mot au début de phrases successives. (Exemple : Mon bras qu'avec respect toute l'Espagne admire, / Mon bras qui tant de fois a sauvé cet empire [Corneille].)
Processus par lequel un segment du discours (dit anaphorique) renvoie à un autre segment (dit antécédent) apparu dans le même contexte. (Les anaphoriques renvoient au contexte linguistique et non, comme les déictiques, à la réalité extralinguistique. Ainsi le démonstratif ce a un emploi déictique dans Ce livre est beau et un emploi anaphorique dans Il y a un livre sur la table ; je veux ce livre.)
Partie centrale de la liturgie orthodoxe, au cours de laquelle se fait la consécration eucharistique.
RHÉTORIQUELes deux emplois – syntaxique et rhétorique – du terme anaphore relèvent d'un aspect fondamendal de la cohésion textuelle : la répétition.En syntaxe, l'anaphore désigne les emplois non-déictiques des pronoms, en ce que ces derniers peuvent faire référence à des morphèmes ou à des syntagmes situés avant eux (par opposition à la cataphore). Ainsi, un pronom anaphorique comme il assure la répétition (par identité sous variation) d'un syntagme antérieur (Un homme... Il).Pour la rhétorique classique, l'anaphore nomme toute espèce de répétition (noms propres, syntagmes nominaux, adverbes, etc.) à condition que les segments répétés figurent en tête (par opposition à l'épiphore) de chaque phrase constituant la séquence. Ainsi, dans cet exemple qui illustre l'aspect syntaxique (il anaphorique) et rhétorique de l'anaphore : « Le limon se fendille il grille et s'éparpille / Le limon s'épaissit et devient une étoffe / Le limon s'éparpille et devient limitrophe » (Queneau, Petite Cosmogonie portative).→ rhétorique, figure
(latin anaphora, du grec anaphora, action d'élever) Reprise du même mot au début de phrases successives. (Exemple : Mon bras qu'avec respect toute l'Espagne admire, / Mon bras qui tant de fois a sauvé cet empire [Corneille].)
Processus par lequel un segment du discours (dit anaphorique) renvoie à un autre segment (dit antécédent) apparu dans le même contexte. (Les anaphoriques renvoient au contexte linguistique et non, comme les déictiques, à la réalité extralinguistique. Ainsi le démonstratif ce a un emploi déictique dans Ce livre est beau et un emploi anaphorique dans Il y a un livre sur la table ; je veux ce livre.)
Partie centrale de la liturgie orthodoxe, au cours de laquelle se fait la consécration eucharistique.
RHÉTORIQUELes deux emplois – syntaxique et rhétorique – du terme anaphore relèvent d'un aspect fondamendal de la cohésion textuelle : la répétition.En syntaxe, l'anaphore désigne les emplois non-déictiques des pronoms, en ce que ces derniers peuvent faire référence à des morphèmes ou à des syntagmes situés avant eux (par opposition à la cataphore). Ainsi, un pronom anaphorique comme il assure la répétition (par identité sous variation) d'un syntagme antérieur (Un homme... Il).Pour la rhétorique classique, l'anaphore nomme toute espèce de répétition (noms propres, syntagmes nominaux, adverbes, etc.) à condition que les segments répétés figurent en tête (par opposition à l'épiphore) de chaque phrase constituant la séquence. Ainsi, dans cet exemple qui illustre l'aspect syntaxique (il anaphorique) et rhétorique de l'anaphore : « Le limon se fendille il grille et s'éparpille / Le limon s'épaissit et devient une étoffe / Le limon s'éparpille et devient limitrophe » (Queneau, Petite Cosmogonie portative).→ rhétorique, figure
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