analogie
nom féminin
(latin analogia, mot grec) Rapport existant entre des choses ou entre des personnes qui présentent des caractères communs ; ressemblance, similitude : Analogie de deux situations, entre deux situations, d'une situation avec une autre.
Point commun à des choses et qui crée leur ressemblance : Deux romans dans lesquels on relève de nombreuses analogies.
Action qui détermine l'apparition dans la langue de nouvelles formes à partir de correspondances qui existent entre des termes d'une même classe.
Philosophie
Analogie de l'expérience, chez Kant, principes de l'entendement qui déterminent l'existence des phénomènes dans le temps.
Par analogie, en se fondant sur la ressemblance constatée : Raisonner par analogie.
LINGUISTIQUEL'analogie agit par assimilation de formes habituellement rapprochées : ainsi cloutier (de clou) présente un t par analogie avec potier, laitier, etc. L'analogie est à la fois un facteur de changement et de conservation des formes linguistiques. Ainsi une action analogique a généralisé la finale -ez de la deuxième personne du pluriel au détriment des autres formes -eiz, -iz, -tes. Plus la fréquence d'une forme est grande, plus elle résiste à la pression analogique : c'est ainsi que la forme dites (de dire) a résisté à l'unification.
(latin analogia, mot grec) Rapport existant entre des choses ou entre des personnes qui présentent des caractères communs ; ressemblance, similitude : Analogie de deux situations, entre deux situations, d'une situation avec une autre.
Point commun à des choses et qui crée leur ressemblance : Deux romans dans lesquels on relève de nombreuses analogies.
Action qui détermine l'apparition dans la langue de nouvelles formes à partir de correspondances qui existent entre des termes d'une même classe.
Philosophie
Analogie de l'expérience, chez Kant, principes de l'entendement qui déterminent l'existence des phénomènes dans le temps.
Par analogie, en se fondant sur la ressemblance constatée : Raisonner par analogie.
LINGUISTIQUEL'analogie agit par assimilation de formes habituellement rapprochées : ainsi cloutier (de clou) présente un t par analogie avec potier, laitier, etc. L'analogie est à la fois un facteur de changement et de conservation des formes linguistiques. Ainsi une action analogique a généralisé la finale -ez de la deuxième personne du pluriel au détriment des autres formes -eiz, -iz, -tes. Plus la fréquence d'une forme est grande, plus elle résiste à la pression analogique : c'est ainsi que la forme dites (de dire) a résisté à l'unification.
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