acétylène
nom masculin Hydrocarbure de formule H―C≡C―H, prototype des hydrocarbures acétyléniques, ou alcynes. (Synonyme : éthyne.)
Premier terme de la série des alcynes, l'acétylène, découvert en 1836, a été obtenu au laboratoire pour la première fois en 1859 par Berthelot en soumettant du carbone et de l'hydrogène aux températures élevées de l'arc électrique (première synthèse d'un composé organique). Dans l'industrie, il est produit par hydrolyse du carbure de calcium ou par craquage oxydant du méthane ou du naphta. Gazeux à la température ordinaire (température d'ébullition : − 83 °C), il ne doit pas être manipulé sous forme simplement comprimée ou liquéfiée pour éviter des explosions très brutales, car il est instable. On le stocke généralement en solution dans l'acétone. La combustion de l'acétylène libère une énergie particulièrement élevée utilisée autrefois pour l'éclairage (lampe à acétylène), et aujourd'hui pour le soudage et surtout le découpage. Par rupture de sa liaison triple, l'acétylène se prête à des réactions d'addition avec de nombreux corps (chlore, chlorure d'hydrogène, acide acétique, acide cyanhydrique) pour donner des composés intéressants et notamment des monomères de l'industrie des matières plastiques. L'addition de l'eau fournit l'acétaldéhyde et tous les produits qui en dérivent. L'acétylène donne des dérivés métalliques de substitution nommés « acétylures ».
Premier terme de la série des alcynes, l'acétylène, découvert en 1836, a été obtenu au laboratoire pour la première fois en 1859 par Berthelot en soumettant du carbone et de l'hydrogène aux températures élevées de l'arc électrique (première synthèse d'un composé organique). Dans l'industrie, il est produit par hydrolyse du carbure de calcium ou par craquage oxydant du méthane ou du naphta. Gazeux à la température ordinaire (température d'ébullition : − 83 °C), il ne doit pas être manipulé sous forme simplement comprimée ou liquéfiée pour éviter des explosions très brutales, car il est instable. On le stocke généralement en solution dans l'acétone. La combustion de l'acétylène libère une énergie particulièrement élevée utilisée autrefois pour l'éclairage (lampe à acétylène), et aujourd'hui pour le soudage et surtout le découpage. Par rupture de sa liaison triple, l'acétylène se prête à des réactions d'addition avec de nombreux corps (chlore, chlorure d'hydrogène, acide acétique, acide cyanhydrique) pour donner des composés intéressants et notamment des monomères de l'industrie des matières plastiques. L'addition de l'eau fournit l'acétaldéhyde et tous les produits qui en dérivent. L'acétylène donne des dérivés métalliques de substitution nommés « acétylures ».
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