2. Bourse
nom féminin
(peut-être de bourse 1 ou de Van der Burse, banquiers à Bruges) Lieu, édifice public où se réunissent, pour traiter de leurs affaires, les personnes (négociants, courtiers, opérateurs des sociétés de Bourse, etc.) qui se livrent au commerce ou à des opérations financières.
Marché où s'effectuent des transactions sur les valeurs mobilières ou les marchandises.
Ensemble de ceux qui fréquentent une Bourse : La Bourse s'affole.
Bourse d'affrètement, édifice public où s'inscrivent les transporteurs dans l'ordre correspondant à la fin de leur déchargement, où sont affichés les transports offerts et où les transporteurs choisissent celui qui leur convient.
Bourse d'échange, mise en commun des demandes et des offres de gens désirant échanger quelque chose.
Bourse électronique, marché réglementé d'instruments financiers qui fonctionne sans la présence effective de négociateurs, personnes physiques.
Bourse du travail, lieu de réunion où les divers syndicats centralisent cours professionnels, services de renseignements et d'aide aux salariés. (Les Bourses du travail se sont développées à la fin du XIXe s., sous l'influence de Pelloutier.)
Coup de Bourse, spéculation boursière réussie.
Jouer à la Bourse, spéculer sur la variation des valeurs qui se négocient à la Bourse.
La Bourse de commerceEn France, c'est l'ancienne appellation du marché à terme de marchandises, réuni depuis la loi de 1987 avec le MATIF (marché à terme d'instruments financiers, devenu en 1988 marché à terme international de France), sous la tutelle du Conseil des marchés à terme. Les marchés à terme portent donc aujourd'hui soit sur des instruments financiers, soit sur des marchandises. Parmi les Bourses de province, seules celles de Lille-Roubaix-Tourcoing (pomme de terre) et Le Havre (café) ont une certaine activité sur le marché réglementé des marchandises, les autres places ne maintenant plus que des marchés de gré à gré. À Paris sont négociés le sucre blanc, le café et le cacao, mais seul le marché du sucre blanc atteint une taille internationale.La Bourse des valeursLa Bourse des valeurs est l'un des principaux marchés financiers, comme le marché monétaire – marché de la monnaie à court terme (c'est-à-dire à moins d'un an) – et le marché des changes (marché des devises). La Bourse assure la confrontation de l'offre et de la demande de capitaux à long terme (engagements supérieurs à un an). Son rôle est de permettre le financement de l'activité économique des entreprises par la rencontre entre l'épargne disponible et les besoins des entreprises en ressources liquides. Le lexique boursierLe rôle de la Bourse dans l'économieLes trois marchés réglementés de la place de Paris (premier marché, second marché, nouveau marché) ont fusionné, en 2005, en une cote unique, dite Eurolist. Créé le 4 avril 2007, New York Stock Exchange-Euronext (NYSE-Euronext) résulte de la fusion de la Bourse de New York et d'Euronext, Bourse paneuropéenne qui réunit les places d'Amsterdam, de Bruxelles, de Paris et de Lisbonne, et à laquelle s'ajoute le Liffe (London International Financial Futures and Options Exchange). Il s'agit du plus grand groupe boursier mondial du fait de sa capitalisation globale et du volume de transactions qui y sont effectuées.Les compartiments de la place de ParisEuronext est composé de trois compartiments, qui répertorient les entreprises cotées en fonction de leur taille et de leur capitalisation boursière :– Eurolist A, où sont cotées les valeurs des grandes entreprises (les blues chips), souvent à dimension internationale, dont la capitalisation est supérieure à 1 milliard d'euros ;– Eurolist B, où sont cotées les entreprises dont la capitalisation est inférieure à 1 milliard d'euros et supérieure à 150 millions ;– Eurolist C, où sont cotées les entreprises dont la capitalisation est inférieure à 150 millions d'euros.La place de Paris permet également la cotation des sociétés de la zone euro et des sociétés internationales.AlternextEn 2005, Euronext a lancé, sous le nom d'Alternext, un marché original, plus particulièrement destiné aux entreprises de dimension moyenne. Proposant des règles de cotation allégées, mais une protection minimale pour rassurer les investisseurs, il se situe à mi-chemin entre le marché libre – sans contraintes d'accès ni réelle protection des investisseurs – et l'Eurolist, aux conditions de fonctionnement qui demeurent sévères. Il est appelé à devenir un concurrent du dynamique Alternative Investment Market de la place de Londres.Les acteurs de la place de ParisLes investisseurs individuelsLes particuliers sont nombreux à orienter leur épargne vers les marchés boursiers. La diffusion croissante des organes de presse spécialisés de même que l'appel à l'épargne publique lors des diverses privatisations ont détourné une certaine partie du public des placements liquides traditionnels (comptes sur livret). Les ménages peuvent placer leurs liquidités soit de façon individuelle, en devenant actionnaires ou obligataires, soit de façon collective, en souscrivant des titres d'OPCVM.Les entreprisesDans le cadre de l'économie de marché de capitaux, les entreprises peuvent faire appel à l'épargne publique par l'émission de titres sur les marchés financiers. Les ressources ainsi obtenues leur permettent de financer leurs stratégies de développement. Parallèlement, comme n'importe quel investisseur, les sociétés sont détentrices de portefeuilles de valeurs mobilières. Elles préfèrent parfois investir en Bourse plutôt que d'investir en biens d'équipement ou de se lancer dans l'élaboration de nouveaux produits en période de ralentissement de la demande.L'ÉtatPar l'intermédiaire du Trésor public, l'État finance son déficit budgétaire ou certaines dépenses en émettant des bons du Trésor, souscrits par les particuliers, les entreprises, les banques et les agents économiques non résidents.Les investisseurs institutionnelsAppelés familièrement les « zinzins », ils regroupent certaines catégories d'agents financiers ou d'institutions gérant d'importantes liquidités, telles les compagnies d'assurance, la Caisse des dépôts et consignations, les banques et les caisses de retraite. L'objectif de ces institutions est de faire fructifier les fonds qui proviennent de l'épargne des particuliers (assurance-vie, assurance-retraite).Les agents économiques non résidentsCette catégorie regroupe l'ensemble des investisseurs extérieurs à l'économie française, mais qui interviennent en achetant et en vendant des titres sur la place de Paris. On peut citer les ménages et les entreprises non résidents, mais surtout les investisseurs institutionnels non résidents. Parmi ces derniers, on trouve les fonds de pension, qui gèrent l'assurance-retraite dans les pays ne disposant pas d'un système de retraite par répartition (États-Unis, Royaume-Uni, Japon), les fonds d'investissement et les hedge funds, dont les opérations très volatiles et hautement spéculatives peuvent constituer un facteur notable de risque pour le système financier mondial.Les indices boursiers de la place de ParisLes indices boursiers ont pour fonction de synthétiser les évolutions des transactions sur titres. La place de Paris possède une gamme d'indices boursiers dont le rôle est de donner à tous les opérateurs des marchés financiers la tendance, à la hausse ou à la baisse, des valeurs cotées à partir d'un échantillon d'actions. À la Bourse de Paris, le CAC 40 est l'indice le plus médiatisé du marché français. Créé en juin 1988, le CAC 40 signifie « cotation assistée en continu », c'est-à-dire que sa valeur est calculée en continu, toutes les 30 secondes, chaque jour ouvrable de 9 heures à la clôture. Le CAC 40 est une construction statistique réalisée à partir des quarante actions françaises les plus représentatives d'Eurolist. Deux facteurs sont pris en considération : la capitalisation boursière, qui mesure le poids de l'entreprise, et l'importance du volume des actions échangées.Deux autres indices permettent de rendre compte de la dynamique de la place de Paris : le SBF 120 et le SBF 250, correspondant chacun à un panel de 120 et 250 valeurs. Ces trois indices sont emboîtés les uns dans les autres. Ainsi, le SBF 120 contient les valeurs comprises dans le CAC 40 et le SBF 250, celles du SBF 120.
(peut-être de bourse 1 ou de Van der Burse, banquiers à Bruges) Lieu, édifice public où se réunissent, pour traiter de leurs affaires, les personnes (négociants, courtiers, opérateurs des sociétés de Bourse, etc.) qui se livrent au commerce ou à des opérations financières.
Marché où s'effectuent des transactions sur les valeurs mobilières ou les marchandises.
Ensemble de ceux qui fréquentent une Bourse : La Bourse s'affole.
Bourse d'affrètement, édifice public où s'inscrivent les transporteurs dans l'ordre correspondant à la fin de leur déchargement, où sont affichés les transports offerts et où les transporteurs choisissent celui qui leur convient.
Bourse d'échange, mise en commun des demandes et des offres de gens désirant échanger quelque chose.
Bourse électronique, marché réglementé d'instruments financiers qui fonctionne sans la présence effective de négociateurs, personnes physiques.
Bourse du travail, lieu de réunion où les divers syndicats centralisent cours professionnels, services de renseignements et d'aide aux salariés. (Les Bourses du travail se sont développées à la fin du XIXe s., sous l'influence de Pelloutier.)
Coup de Bourse, spéculation boursière réussie.
Jouer à la Bourse, spéculer sur la variation des valeurs qui se négocient à la Bourse.
La Bourse de commerceEn France, c'est l'ancienne appellation du marché à terme de marchandises, réuni depuis la loi de 1987 avec le MATIF (marché à terme d'instruments financiers, devenu en 1988 marché à terme international de France), sous la tutelle du Conseil des marchés à terme. Les marchés à terme portent donc aujourd'hui soit sur des instruments financiers, soit sur des marchandises. Parmi les Bourses de province, seules celles de Lille-Roubaix-Tourcoing (pomme de terre) et Le Havre (café) ont une certaine activité sur le marché réglementé des marchandises, les autres places ne maintenant plus que des marchés de gré à gré. À Paris sont négociés le sucre blanc, le café et le cacao, mais seul le marché du sucre blanc atteint une taille internationale.La Bourse des valeursLa Bourse des valeurs est l'un des principaux marchés financiers, comme le marché monétaire – marché de la monnaie à court terme (c'est-à-dire à moins d'un an) – et le marché des changes (marché des devises). La Bourse assure la confrontation de l'offre et de la demande de capitaux à long terme (engagements supérieurs à un an). Son rôle est de permettre le financement de l'activité économique des entreprises par la rencontre entre l'épargne disponible et les besoins des entreprises en ressources liquides. Le lexique boursierLe rôle de la Bourse dans l'économieLes trois marchés réglementés de la place de Paris (premier marché, second marché, nouveau marché) ont fusionné, en 2005, en une cote unique, dite Eurolist. Créé le 4 avril 2007, New York Stock Exchange-Euronext (NYSE-Euronext) résulte de la fusion de la Bourse de New York et d'Euronext, Bourse paneuropéenne qui réunit les places d'Amsterdam, de Bruxelles, de Paris et de Lisbonne, et à laquelle s'ajoute le Liffe (London International Financial Futures and Options Exchange). Il s'agit du plus grand groupe boursier mondial du fait de sa capitalisation globale et du volume de transactions qui y sont effectuées.Les compartiments de la place de ParisEuronext est composé de trois compartiments, qui répertorient les entreprises cotées en fonction de leur taille et de leur capitalisation boursière :– Eurolist A, où sont cotées les valeurs des grandes entreprises (les blues chips), souvent à dimension internationale, dont la capitalisation est supérieure à 1 milliard d'euros ;– Eurolist B, où sont cotées les entreprises dont la capitalisation est inférieure à 1 milliard d'euros et supérieure à 150 millions ;– Eurolist C, où sont cotées les entreprises dont la capitalisation est inférieure à 150 millions d'euros.La place de Paris permet également la cotation des sociétés de la zone euro et des sociétés internationales.AlternextEn 2005, Euronext a lancé, sous le nom d'Alternext, un marché original, plus particulièrement destiné aux entreprises de dimension moyenne. Proposant des règles de cotation allégées, mais une protection minimale pour rassurer les investisseurs, il se situe à mi-chemin entre le marché libre – sans contraintes d'accès ni réelle protection des investisseurs – et l'Eurolist, aux conditions de fonctionnement qui demeurent sévères. Il est appelé à devenir un concurrent du dynamique Alternative Investment Market de la place de Londres.Les acteurs de la place de ParisLes investisseurs individuelsLes particuliers sont nombreux à orienter leur épargne vers les marchés boursiers. La diffusion croissante des organes de presse spécialisés de même que l'appel à l'épargne publique lors des diverses privatisations ont détourné une certaine partie du public des placements liquides traditionnels (comptes sur livret). Les ménages peuvent placer leurs liquidités soit de façon individuelle, en devenant actionnaires ou obligataires, soit de façon collective, en souscrivant des titres d'OPCVM.Les entreprisesDans le cadre de l'économie de marché de capitaux, les entreprises peuvent faire appel à l'épargne publique par l'émission de titres sur les marchés financiers. Les ressources ainsi obtenues leur permettent de financer leurs stratégies de développement. Parallèlement, comme n'importe quel investisseur, les sociétés sont détentrices de portefeuilles de valeurs mobilières. Elles préfèrent parfois investir en Bourse plutôt que d'investir en biens d'équipement ou de se lancer dans l'élaboration de nouveaux produits en période de ralentissement de la demande.L'ÉtatPar l'intermédiaire du Trésor public, l'État finance son déficit budgétaire ou certaines dépenses en émettant des bons du Trésor, souscrits par les particuliers, les entreprises, les banques et les agents économiques non résidents.Les investisseurs institutionnelsAppelés familièrement les « zinzins », ils regroupent certaines catégories d'agents financiers ou d'institutions gérant d'importantes liquidités, telles les compagnies d'assurance, la Caisse des dépôts et consignations, les banques et les caisses de retraite. L'objectif de ces institutions est de faire fructifier les fonds qui proviennent de l'épargne des particuliers (assurance-vie, assurance-retraite).Les agents économiques non résidentsCette catégorie regroupe l'ensemble des investisseurs extérieurs à l'économie française, mais qui interviennent en achetant et en vendant des titres sur la place de Paris. On peut citer les ménages et les entreprises non résidents, mais surtout les investisseurs institutionnels non résidents. Parmi ces derniers, on trouve les fonds de pension, qui gèrent l'assurance-retraite dans les pays ne disposant pas d'un système de retraite par répartition (États-Unis, Royaume-Uni, Japon), les fonds d'investissement et les hedge funds, dont les opérations très volatiles et hautement spéculatives peuvent constituer un facteur notable de risque pour le système financier mondial.Les indices boursiers de la place de ParisLes indices boursiers ont pour fonction de synthétiser les évolutions des transactions sur titres. La place de Paris possède une gamme d'indices boursiers dont le rôle est de donner à tous les opérateurs des marchés financiers la tendance, à la hausse ou à la baisse, des valeurs cotées à partir d'un échantillon d'actions. À la Bourse de Paris, le CAC 40 est l'indice le plus médiatisé du marché français. Créé en juin 1988, le CAC 40 signifie « cotation assistée en continu », c'est-à-dire que sa valeur est calculée en continu, toutes les 30 secondes, chaque jour ouvrable de 9 heures à la clôture. Le CAC 40 est une construction statistique réalisée à partir des quarante actions françaises les plus représentatives d'Eurolist. Deux facteurs sont pris en considération : la capitalisation boursière, qui mesure le poids de l'entreprise, et l'importance du volume des actions échangées.Deux autres indices permettent de rendre compte de la dynamique de la place de Paris : le SBF 120 et le SBF 250, correspondant chacun à un panel de 120 et 250 valeurs. Ces trois indices sont emboîtés les uns dans les autres. Ainsi, le SBF 120 contient les valeurs comprises dans le CAC 40 et le SBF 250, celles du SBF 120.
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