1. ballon
nom masculin
(italien du Nord ballone, de l'italien pallone)Que ce soit pour l'étude physique de la haute atmosphère terrestre, ou même pour celle des autres planètes, les chercheurs utilisent couramment des ballons libres à gaz et un type particulier de ballon à air chaud, la montgolfière infrarouge (M.I.R.), soit comme véhicules pour des appareils de mesure, soit comme marqueurs du milieu, dont les courants peuvent être ainsi suivis par radiolocalisation ou par radar.Conçue par le service d'aéronomie du C.N.R.S. et construite sous sa direction, la montgolfière infrarouge utilise deux sources de chaleur : le Soleil, le jour, et le rayonnement infrarouge de la Terre la nuit. Les M.I.R. circulent à des altitudes situées entre 20 et 30 km. La première d'entre elles, d'un volume de 70 000 m3, a volé pendant 52 jours en 1983. Quant aux ballons stratosphériques libres, ils sont de deux types, ouvert ou pressurisé. Seul ce dernier type se prête à des vols de longue durée, car il possède une flottabilité constante. En effet, son enveloppe étanche, qui a fait l'objet d'études particulières, est capable de supporter la surpression du gaz porteur, chauffé par le Soleil. Sa durée de vie, remarquablement longue, peut atteindre jusqu'à 600 jours.Emprisonnée dans un manteau de nuages, la surface de la planète Vénus est difficilement observable à distance. Pour explorer son sol (où règne une température de 480 °C), l'U.R.S.S. y a fait atterrir de nombreuses sondes Venera. En 1986, au cours du programme Vega (Venera-Halley), deux sondes soviétiques se dirigeant vers la comète de Halley ont largué sur Vénus un module d'atterrissage qui contenait des ballons mis au point en France par le Centre national d'études spatiales. Gonflés et lâchés dans l'atmosphère de la planète, ces ballons ont dérivé pendant près de 48 heures entre 53 et 55 km d'altitude, explorant la couche nuageuse sur des milliers de kilomètres.
(italien du Nord ballone, de l'italien pallone)Que ce soit pour l'étude physique de la haute atmosphère terrestre, ou même pour celle des autres planètes, les chercheurs utilisent couramment des ballons libres à gaz et un type particulier de ballon à air chaud, la montgolfière infrarouge (M.I.R.), soit comme véhicules pour des appareils de mesure, soit comme marqueurs du milieu, dont les courants peuvent être ainsi suivis par radiolocalisation ou par radar.Conçue par le service d'aéronomie du C.N.R.S. et construite sous sa direction, la montgolfière infrarouge utilise deux sources de chaleur : le Soleil, le jour, et le rayonnement infrarouge de la Terre la nuit. Les M.I.R. circulent à des altitudes situées entre 20 et 30 km. La première d'entre elles, d'un volume de 70 000 m3, a volé pendant 52 jours en 1983. Quant aux ballons stratosphériques libres, ils sont de deux types, ouvert ou pressurisé. Seul ce dernier type se prête à des vols de longue durée, car il possède une flottabilité constante. En effet, son enveloppe étanche, qui a fait l'objet d'études particulières, est capable de supporter la surpression du gaz porteur, chauffé par le Soleil. Sa durée de vie, remarquablement longue, peut atteindre jusqu'à 600 jours.Emprisonnée dans un manteau de nuages, la surface de la planète Vénus est difficilement observable à distance. Pour explorer son sol (où règne une température de 480 °C), l'U.R.S.S. y a fait atterrir de nombreuses sondes Venera. En 1986, au cours du programme Vega (Venera-Halley), deux sondes soviétiques se dirigeant vers la comète de Halley ont largué sur Vénus un module d'atterrissage qui contenait des ballons mis au point en France par le Centre national d'études spatiales. Gonflés et lâchés dans l'atmosphère de la planète, ces ballons ont dérivé pendant près de 48 heures entre 53 et 55 km d'altitude, explorant la couche nuageuse sur des milliers de kilomètres.
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